Les écrits et la vie de Pinar Selek sont intimement liés. Sociologue et romancière turque, engagée pour les droits fondamentaux, féministe et anti-militariste, elle connaît depuis 1998 des persécutions en raison de ses travaux de recherche au sein de populations discriminées et victimes de violences : sans domicile fixe, prostituées, travestis, transsexuels, femmes, Tziganes, Kurdes, Arménien.ne.s.
Le mardi 14 octobre, Pinar parlera des possibilités d’inventer la politique malgré la violence extrême. L’examen de l’espace militant en Turquie, à travers une pluralité d’expériences, présente de multiples opportunités de comprendre comment les différents mouvements contestataires, malgré la répression, co-construisent les contextes et se co-construisent, dans une interaction permanente entre eux et les autres acteurs, voire l’État. Elle montrera comment, dans ce contexte, le mouvement féministe a été initiateur de la reconstruction.
Parmi ses ouvrages traduits : Service militaire en Turquie et construction de la classe de sexe dominante : devenir homme en rampant (L’Harmattan 2014), La Maison du Bosphore (L. Levi 2013), Loin de chez moi... mais jusqu’où ? (Ixe 2012).
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