→ Dans le cadre des accords d’entreprise, il pourra être inscrit dans le contrat de travail des motifs automatiques de licenciement (ex : plus de trois absences, objectifs de ventes non atteints, etc.)
→ Les entreprises pourront licencier sans plan social, c’est-à-dire sans obligation de formation ou de reclassement des salarié.e.s. Les patron.ne.s pourront se contenter de publier des offres d’emploi (comme le bon vieux site de pôle emploi, dont on connaît les offres alléchantes).
→ Une disposition phare de la loi Travail 1 est généralisée à toutes les entreprises : pour « sauvegarder la compétitivité de l’entreprise », le/la patron.ne peut, par simple accord d’entreprise baisser les salaires et augmenter le temps de travail pour une durée de cinq ans maximum, et en cas de refus du ou de la salarié.e, de le/la licencier pour « cause réelle et sérieuse ».
→ La possibilité de licencier en cas de cession de l’entreprise, sans avoir à se justifier.
→ La fin de l’obligation de motiver la lettre de licenciement, permettant d’inventer un motif a posteriori en cas de contestation.
→ Des délais de recours pour agir en justice réduit de un an à deux mois.
→ La période d’essai, qui permet au patron de licencier sans aucun justificatif, pourra être rallongée jusqu’à 12 mois !
→ La possibilité d’assouplir les licenciements collectifs
Bref, on l’a bien compris, Macron et le Medef veulent faire de nous ce que bon leur semble !
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