Alors que certains « fêtent » dans le silence le 10^e anniversaire des attentats du 11 septembre d’autre déjà, essaye de se défendre contre la réponse que la police du monde entier a donné à ces attaques, l’illusion démocratique, et l’insolente violence avec laquelle elle pense vouloir nous contrôler.

Une guerre psychologique et physique visant à réduire notre emprise sur l’histoire, sur nos vies, sur nos territoires.

Mais ce que nous voyons apparaitre au tournant de l’année 2010 et 2011, depuis les multiples appels à la Grève Générale de septembre et octobre, ici à Lyon mais aussi à Rome, Milan, Barcelone, Théssalonique, Londres etc... c’est le début de la Vague sans fin qui depuis un an tente de lancer l’assaut contre les forteresses des riches, des despotes, de ceux et celles qui nous pourrissent la vie.
L’onde de choc est désormais hors de contrôle, la vague se propage vers l’infini.

D’abord à Sidi Bouzid, puis Tunis, redescendant par les montagnes d’Algérie, échauffant les cœurs à Oran puis en Égypte, en Libye, en Syrie...

Cette Vague, Elle ne s’arrêtera pas, sa force, son inertie, est si puissante que sa trajectoire est devenue incontrôlable.

Nous connaissons le sort des combattants qui ont bravé la police et l’armée du Colonel Kadafhi, tous nous pleurons les corps dépecés des villages proches d’Hama mutilés par les spécialistes militaires syriens, formés par les services francais et étrangers. Nous n’oublions pas n’ont plus les milliers de révoltés incarcérés dans les prisons de l’Empire Britannique.
D’ailleurs, qui pensait qu’un jour, les quartiers, de Belfast, de Manchester, de Totthenam, s’embraseraient de la sorte ?
La peur est dans leur camps.

Le 11 septembre 2011 n’est pas un jour pour pleurer. C’est un jour pour crier une foi de plus notre rage et exprimer notre solidarité envers tout.es celles et ceux qui luttent, opprimés comme samedi en Grèce où des milliers de personnes se sont affrontés une fois de plus à la police de Papandréou. Ou à Rome pour les premières manifestations de la rentrée en Europe contre les plans d’hostilité du FMI de la BCE et de tous les partisans de cette société sclérosée.

Hier, Samedi, les médias n’en feront pas grief, des affrontements d’envergure ont eut lieu dans plusieurs villes en France.

Pourquoi la vague n’arriverait elle pas à Lyon ?
Pourquoi doit-on toujours se réjouir de la révolte qui se passe ailleurs mais jamais de celle que l’on vit ici ?

A Corbeilles Essonne (Le parisien) ce week-end, un équipage de la BAC a pris en chasse un jeune dans le quartier des Tarterets. L’individu en fuyant se fait percuter par un autre équipage sérigraphie venu en renfort. La mort a été frôlée.
Le gamin est à l’hosto, la préfecture de police indique qu’il n’est pas dans un état critique, mais qu’est ce que cela veut dire quand l’on sait qu’il n’avait fallu qu’une tentative d’interpellation pour que la police laisse des gamins se retrouver dans un transformateur, mais qu’est ce que l’on doit comprendre lorsque des policiers sont innocentés alors qu’ils viennent de tuer deux gamins en les cartonnant alors qu’ils roulaient sans casque dans un secteur de la ville de Villiers le Bel ?

La police tue, nous n’oublierons jamais.

Ce week-end à Amiens (courrier picard) une cinquantaine de jeunes ont affronté une bonne partie de la nuit les forces anti-émeute de la police de Sarkozy.
Rappelons nous que tout l’été des affrontements plus ou moins violent ont eu lieu dans ces mêmes quartiers nord d’Amiens et que personne ne semblait sans soucier. Une centaine de voiture incendiées, plusieurs flics blessés.

Partout se forme des lignes de front.

Ce week-end à Chambéry (le dauphiné), des personnes ont attaqué les bureaux de pôle-emploi qui fonctionne depuis toujours comme une nouvelle machine à broyer et à asservir.

Nous ne voulons pas de leur travail de larbin, nous voulons récupérer l’énergie qu’ils nous ont sucée.

Ce week-end, l’un des faubourgs de Mulhouse a lui aussi été l’un de ces lieux d’affrontement avec les forces du régime.

Qui sera le prochain ?
Devrons nous encore attendre la mort d’un nouveau proche pour qu’enfin nous nous mettions à rendre les coups ?