Campagne contre la construction, l’extension des centres de rétention

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Récentes actions contre le groupe Bouygues sur Lyon.
Petit résumé d’actions réalisées sur tout l’hexagone.

Un point de vente Bouygues Immobilier rue Saigner à Villeurbanne (69) a été attaqué dans la nuit du 22 au 23 février.
Une vitre a été cassée et de l’huile de vidange répandue à l’intérieur.
Sur sa façade ont été peints des slogans contre Bouygues, les frontières et les prisons. Des affiches ont aussi été collées.
Simultanément un autre point de vente Bouygues Immbolier était pris pour cible à Lyon (place Jean Jaurès). Sa porte vitrée a été cassée, de la peinture répandue sur la façade. Des tags anti-Bouygues ont aussi été posés.

Notons que le point de vente de Jean Jaurès et le chantier jouxtant celui de Villeurbanne avaient déjà été attaqués en décembre à coup de projectiles enflammés.

Bouygues participe à notre enfermement, participons à sa destruction.


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Bouygues, par l’intermédiaire de ses filiales construit des « centres de rétention », un autre nom pour les prisons où sont enfermés les sans-papierEs avant leur expulsion. Ainsi OF Equipement érige le centre de rétention de Palaiseau, Norpac a construit celui de Coquelles, et plus près d’ici GFC construction agrandit celui de Lyon-Satolas (pour le faire passer de 78 à 122 places).

Mais, non content de participer à leur enfermement, Bouygues profite aussi de la situation précaire des sans-papierEs sur ses prestigieux chantiers.
Ainsi y en avait-il plus de 70 sur le chantier du Stade De France.
Plus récemment une cinquantaine d’ employéEs turc-que-s étaient payéEs entre 100 et 200 €uros par mois, sans contrat de travail, sur le chantier du nouveau siège du journal Le Monde.
Et 7 clandestinEs ont été conduitEs au centre de rétention de Bordeaux après avoir été employéEs sur un autre chantier de Bouygues.
Ainsi l’entreprise familiale accompagne les sans-papierEs jusqu’au bout : elle les exploite sur ses chantiers (horaires flexibles à souhait, salaires compressibles, pas de contrat de travail), et construit les murs de leurs prisons (où ils/elles seront « stockéEs » jusqu’à leur expulsion - jusqu’à 32 jours).

Face à ce dispositif d’enfermement (rajoutons que Bouygues participe aussi à la construction de prisons « classiques », comme à Toulon), nous avons décidé de répondre en harcelant, en attaquant Bouygues, partout. Et il faut dire que la boite à Martin est vraiment partout, à commencer par la téléphonie mobile, la télévision (TF1), l’eau ou les résidences-forteresses pour bourgeois-es (Bouygues Immobilier).

La direction de Bouygues a parait-il fait circuler une note à l’intention de ses employéEs, les prévenant qu’une mobilisation a lieu en ce moment contre l’entreprise. Nous ne savons pas quel discours démago y a été utilisé, mais à notre tour nous nous adressons aux employéEs de Bouygues :
pour les inviter à participer à son sabotage.
Parce que plus de 121 604 personnes (nombre d’employéEs « officiel ») sont exploitées par les frères Martin et Olivier et leurs potes les actionnaires (qui ont empoché 1,7 milliards d’€uros de dividendes en janvier).

Alors à l’intérieur ou à l’extérieur donnons nous tous les moyens pour attaquer Bouygues partout où c’est possible. Face à Bouygues et à cette société qui enferme, nous ne voyons qu’une réponse possible : le harcèlement. Parce que nous ne réclamerons jamais l’aménagement de notre oppression.

S’en prendre à Bouygues ce n’est pas seulement refuser les centres de rétention... Frapper Bouygues c’est cracher à la face de ce vieux monde croulant qui se nourrit de l’enfermement et de l’exploitation.

Non aux centres de rétention. Non aux expulsions. Guerre à Bouygues. Guerre à ce monde.

- source : Pajol.
- web de Pajol (luttes et droits des migrant-e-s).

- également : Petit résumé des actions menées contre le groupe Bouygues sur l’hexagone.

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