Le département de la Drôme, depuis l’arrivée au pouvoir de la Gauche au conseil Général fait parti de ce projet : " le sillon alpin". En effet depuis un certain nombre d’années le pôle traçabilité de l’école d’ingénieurs de Valence a axé son travail de recherche sur les RFID [1]. De nombreuses entreprises du secteur, ainsi que des projets industriels voient le jour au fur et à mesure que ce délire industriel augmente. Bien sur on trouve derrière ces infrastructures des entreprises connues, comme le CEA ou le secteur nuclérocrate ainsi que le secteur militaire représenté par Thalès. La gare TGV verra s’installer une entreprise Sud africaine (RFID) avec des aides tant locales qu’européennes.

Cette société qui nous entraine à sa perte inexorablement mais avec une volonté mortifère évidente, nous ne pouvons la laisser agir sinon à être d’accord avec elle. Depuis le nucléaire, les capitalistes, guidés par des techniciens orgueilleux et souvent inscrits à gauche de l’échiquier politique français ont mis leurs délires au service de l’exploitation totale de la planéte.
Halte à la dérive technicienne de la société : les nanotechnologies sont un pas de plus de cette dérive.

 Ce samedi 20 mai à partir de 19 h au Laboratoire, 8 place St Jean à Valence : projection, débat et préparation à la mobilisation du 1 et 2 juin à Grenoble.

Le 2 juin à Grenoble, le CEA et l’INPG appuyés par l’Etat et toutes les collectivités publiques inaugurent Minatec, le premier pôle européen de recherche publique en nanotechnologies. Symbole parfait de la recherche asservie à l’industrie et à l’Armée, de la fuite en avant économique et technologique et des décisions publiques prises dans le secret, Minatec est contesté depuis des années par des grenoblois-es

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 voir le récit de l’occupation d’une grue en décembre 2004, ou le site de Pièces et Mains d’Oeuvre.

Quelques raisons de s’opposer à Minatec.

L’Opposition Grenobloise aux Nécrotechnologies nous invite aux "3 jours contre Minatec et son Monde" du 30 mai au 1^er juin, avec une manifestation le 1^er juin à midi place Félix Poulat. Sous la pression des opposant-e-s, l’inauguration a été reportée au 2 juin.

Au-delà des nanotechnologies, c’est la dérive technicienne de notre rapport au savoir que nous devons faire évoluer. En effet, ce rapport technicien ne permet qu’à une minorité de dominants de maîtriser les applications de ces nouvelles technologies. Et en observant le contexte ultra-sécuritaire de ces dernières années, il n’est pas difficile d’imaginer le pire en matière de société de contrôle. Elargissons le débat au-delà des nanotechnologies pour proposer une autre société en terme de lien social.