L’AG commence par un état du mouvement dans chaque établissement, et il n’y a guère qu’à Lyon 2 Bron, où la mobilisation a vraiment commencé, occupation permanente d’un amphi et AG de plus de 300 personnes.
À Lyon 1, il y a eu quelques AG et désignation d’un comité de mobilisation.
Lyon 3, c’est le quasi-désert, avec seulement la tenue d’une table de presse SUD-LCR-CNT.
Dans les lycées, à l’exception de celui de Tarare, la défection de la FIDL pour cette manif s’est faite sentir, et il n’y a que quelques représentant-es de chaque établissement.
Chacun-e a demandé le soutien des personnes déjà mobilisées pour développer le mouvement dans chaque fac/lycée.
En ce qui concerne les perspectives, l’AG reste réticente à impulser des actions autres que manif’. Elle veut se cantonner à un rôle de coordinatrice, en tout cas c’est ce qu’il ressort des positions de la tribune, par exemple elle refusera de s’exprimer sur une occupation de Lyon 2 « quais ».
La remarque d’un camarade inconnu, qui souligne que la seule façon de faire reculer le gouvernement est de « foutre la merde », n’est pas considérée comme une proposition à soumettre au vote, et il faut insister pour que la demande de soutien d’un lycéen isolé pour organiser des blocus soit prise en compte.
Mais on parvient finalement à faire voter le débrayage des établissements. Y’a des traditions qui se perdent...
À noter l’intervention du président de Lyon 2, applaudi quand il annonce la suppression du contrôle des absences (temporairement ne rêvons pas), et même pas hué quand il enchaîne sur l’interdiction d’occuper la fac la nuit.
L’AG réaffirme ses appels à manifester le mardi 14 mars et le jeudi 16 mars, ainsi que son accord de principe à participer à une probable manifestation nationale à Paris.
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