Cet espace, propriété de la ville et vacant depuis plusieurs années, accueille désormais pour une durée temporaire, un projet de laboratoire de diffusion des images en mouvement ouvert aux habitants de la Cité.
Cette occupation momentanée, qui ne mettra pas en péril les futurs projets de la ville à cet endroit, entend néanmoins poser les jalons d’un projet pérenne de diffusion des images dans le centre-ville de Lyon.
Un lieu de programmation et de projection d’œuvres contemporaines, cinématographiques et vidéos, échappant aux circuits classiques de distribution.
Un lieu public et accessible à des spectateurs non-initiés, à but non lucratif et géré de manière collective et participative, s’inscrivant dans l’histoire de l’éducation populaire.
Un laboratoire de diffusion des images en mouvement
DodesKaden prolonge la constitution en collectif de personnes impliquées dans la diffusion cinématographique et vidéographique à Lyon. Cette initiative est portée par des enseignants, des réalisateurs, des techniciens, des programmateurs, des administrateurs, des chercheurs et des cinéphiles qui souhaitent aujourd’hui mettre à profit leurs expériences, leurs travaux et leurs réseaux dans l’élaboration d’un lieu de diffusion.
Principalement dédié à l’image en mouvement, et à son large spectre de représentation (fictionnelle, documentaire, expérimentale, poétique, abstraite) ce projet entend mettre en place un laboratoire de diffusion qui articule des programmations d’œuvres contemporaines, de formes et formats divers, provenant de circuits plus larges que ceux de la distribution classique.
DodesKaden entend incarner un lieu où la multitude des regards, des récits et des images du monde peuvent se croiser et dialoguer ensemble. Un lieu de rencontre entre le public et les œuvres, d’échange avec les artistes et de sensibilisation à d’autres images et à d’autres formes en marge des circuits habituels de diffusion.
Un lieu associatif et public, ouvert aux habitants de la Cité, dont la dynamique s’inscrit dans l’histoire de l’éducation populaire et défend la survie d’une culture non-marchande.
Un espace de rencontre entre le public, les artistes et les œuvres
Nous partageons aujourd’hui la crainte, exprimée par de nombreux citoyens - y compris par des élus -, de voir disparaitre dans le centre-ville une diversité artistique et culturelle au profit de propositions exclusivement marchandes et commerciales.
Face à cette tendance dominante qui concerne désormais de nombreuses métropoles occidentales, nous souhaitons contribuer au développement d’une alternative ouverte à la création et à la culture qui parvienne à restaurer un rapport réflexif et partagé autour des images. Dans un contexte général de repli social et d’altérité croissante, il nous semble particulièrement important de veiller à conserver des espaces d’échange et de rencontre, où l’analyse et la pensée puissent s’exercer, loin d’une consommation solitaire et compulsive des images.
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