Suite aux évènements de ce matin, nous souhaitions donner un conseil à Nathalie Dompnier.
Non il n’y a rien eu de violent mardi 12 novembre. La seule violence qu’il y a bien eu c’est son silence, son absence, la fermeture de l’Université qui empêche les étudiants de se recueillir et d’agir en soutien à leur camarade, ainsi que sa fâcheuse habitude à faire respecter les consignes de son ministère. C’est bien d’appliquer la politique gouvernementale sans réelle retenue, d’expulser des gens dans la dèche en plein hiver sans solution, bref nous n’allons pas faire la liste ici, elle serait trop longue.
Alors Nathalie, tu peux d’ores et déjà te retenir de ne rien dire, de ne pas condamner cette soi-disant violence qui masque très mal celle que tu exerces au quotidien. Il n’y a rien eu de violent. Nous parlons de quelques portes et de dossiers déjà informatisés.
Tu as déjà la lâcheté de ne pas avoir exprimé tout ton soutien à cet étudiant, ai la décence de ne pas condamner l’invasion plus que légitime de ton bureau.
Nous pleurons un camarade, pas des papiers.
Un observateur des évènements du 12 novembre
>« Ce n’est pas dans la passivité que nous gagnerons de meilleurs conditions de vie » : Témoignage d’Anas

L’étudiant qui s’était immolé l’an dernier pour dénoncer la précarité étudiante est sorti de l’hôpital l’été dernier. Pour la première fois depuis le drame, il témoigne sur sa page Facebook. Voici son texte :
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