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l’agriculture biologique a été une vraie résistance,
avant de devenir et de rester ce qu’elle est,
réunissant tout les efforts d’une lutte globale ;
économique, sociale et culturelle. Du mode de production (appelé aujourd’hui décroissance soutenable) au rapprochement producteurs-consommateurs (principe du commerce équitable, repris aujourd’hui par les jardins collectifs) ,de l’animation de leur structure (existence des activités para-agricole -accueil-)
en passant par la protection de la nature et de l’environnement (ce qui domine aujourd’hui), de la revendication de service public à la création de syndicats et de groupements d’exploitants, les agriculteurs bio ont su
résister dans un contexte peu favorable.
Aujourd’hui, ceux qui aux grandes heures de décisions (1985) ,voyaient dans la nouvelle orientation économique
(la stratégie étant d’inonder les supermarchés) un partenariat qui donnerait à terme :
- des prix toujours plus relevés
- des contraintes de production très proches du
productivisme
- une agriculture qui stagne
- la compétitivité comme point de vue
cela n’étaient pas très loin de la réalité.
les passerelles, ruralité et urbanité, ne peuvent pas s’appeler uniquement rurbainisme et ressembler à des 4x4
mais solidarité, réciprocité et avantage pour tous...
à suivre.
ECHOBIO
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