ENCORE UNE EXPULSION...
A partir du 18 février, un avis de la circulation indique que les voitures ne peuvent pas circuler en face du 11, rue du capitaine Cluzan, car une démolition doit avoir lieu.
Pourtant dans ce bâtiment, de nombreuses familles vivent depuis 6 mois.
Personne n’est venu les informer qu’ils/elles doivent partir. Comme d’habitude le procès s’est passé sans eux/elles, et la justice a de nouveau jugé qu’on est plus en sécurité avec ses mômes dans la rue que sous un toit, en se basant sur une mise en péril du bâtiment.
De plus la préfecture, pour des raisons de quotas, distribue à tour de bras des Obligation de Quitter le Territoire Francais (OQTF) sans aucune raison afin que les Tsiganes ne soient jamais en sécurité sur le territoire et ne puissent jamais accéder à des conditions de vie meilleures, à des habitats décents. En effet, ils sont systématiquement expulsés et encore expulsés.
La liberté de circulation dans l’espace européen, que nous vendent à coup de référendum les politiques, signifie surtout la liberté de dégager au plus vite. Une fois que l’expulsion est décidée, l’ANAEM vient leur proposer de l’argent, justifiant un retour volontaire.
Cette expulsion s’inscrit dans la même lignée que le blocage policier du 15 décembre 2008 de la place du pont (7e), destiné à arrêter le maximum de sans papiers, aux pétitions anti-pauvres, aux ballades urbaine « aménagement du territoire, travail et hygiène sociale a la guill’ », à toutes ces politiques d’aseptisation du quartier dans laquelle s’inscrit la mairie de Lyon.
NON A L’EXPULSION DES FAMILLES RROMS DU 11 RUE DU CAPITAINE CLUZAN
NON AUX POLITIQUES IMMIGRATOIRES EUROPÉENNES
Rassemblement devant le bâtiment ce mercredi 18 fevrier dès 6h.
COLLECTIF ANTI-EXPULSIONS
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