Gérard Collomb doit revoir sa copie !
Il lui faut mettre à profit ces trois semaines pour envisager de garder une partie de la Friche pour les activités qui s’y passent et qui sont si nécessaires pour Lyon sur le plan culturel, d’autant plus que son architecture industrielle fin 19e siècle est d’un grand intérêt (une partie est classée d’ailleurs), et aussi pour permettre le relogement des activités qui ne pourraient pas demeurer. La balle est du côté du maire de Lyon et président du Grand Lyon : Gérard Collomb...
Ce n’est que vers 18h20 que le tribunal a ouvert le dossier de la Friche, dans une salle archi-pleine. Après une plaidoirie de l’avocat du Grand Lyon insistant sur l’agrandissement du lycée de la SEPR et d’autres vagues projets dont aucun permis de construire n’a encore été prévu, c’est Frédérique Penot, avocate de l’association des Collectifs de la Friche Artistique Autogérée, qui affirme que l’expulsion ne peut intervenir avant juillet 2011, les délais prévus dans les textes du bail précaire n’étant pas respectés. Après avoir laissé intervenir encore l’avocate de la Ville de Lyon, le président du tribunal des référés demandent instamment en insistant lourdement plusieurs fois auprès des représentants de la Ville de Lyon et du Grand Lyon qu’ils doivent se rendre à la raison : la discussion est nécessaire avec l’association des collectifs de la Friche pour arriver à ce que chaque activité soit maintenue ou relogée afin de permettre de réaliser un véritable projet qui se tienne et qui pourra réellement débuter.
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