Il y a de cela un mois, notre sinistre de l’économie,
Nicolas Sarkozy, a passé un « accord »
avec les chaînes de supermarché. Le fruit de
cette « association » est la baisse très médiatiquement
annoncée des prix d’un nombre
limité de produits. Encore un cynique « cachesexe
» pour une arnaque obscène : En effet, les
produits concernés sont pour la plupart ceux
dont le coût d’achat a le plus augmenté. De
plus, détail « ironique s’il en est, pour la baisse
de 2% d’un certain nombre de produits, les «
grandes enseignes » ont demandé une baisse
de 2% des prix à leurs fournisseurs.... L’un
dans l’autre rien ne change réellement pour le
con-sommateur-e, mais ce nuage de fumée a
cette « vertu » de bien dissimuler les attaques
contre le Code du travail faites depuis
quelques années par certaines enseignes de la
grande distribution : de plus en plus de zones
commerciales ouvrent le dimanche grâce à des
autorisations ou dérogations « exceptionnelles
» qui tendent à devenir la règle (que le
gouvernement serait prêt à entériner).
Cette démagogique volonté qu’ont les
dirigeants de la grande distribution à se
faire passer comme des personnes à l’écoute
des « citoyen-e-s / con-sommateure-
s » en baissant les prix pour leur
« redonner » leur « pouvoir d’achat » tend
à camoufler la précarité des emplois qu’ils
imposent : que ce soit par l’utilisation abusive
d’intérimaires (la « rotation » du personnel,
que ce soit à la caisse ou en « mise
en rayon » est assez parlante) ou par un
amour un peu trop prononcé des CDD
(qui ne sont pas réservés qu’aux étudiants,
argument facilement mis en avant pour
justifier que ce n’est pas une population a
priori précaire qui est concernée).
Une flexibilité du travail et une précarisation
des emplois qui fait tache dans les
campagnes de bons sentiments des grandes
surfaces : Leclerc, Carrefour jouant la carte
écologique et responsable à travers de
grands panneaux « 4 par 3 ».
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