Comme annoncée sur Rebellyon, la deuxième réunion de CE prévue dans le cadre du licenciement économique de 16 salarié-es de l’entreprise Penauille s’est tenue ce mercredi 31 août. Cette réunion a duré plus de 13h !
Alors que l’Inspection du travail a fait un constat de carence du plan de sauvegarde de l’emploi proposé par la direction, celle-ci n’a apporté que quelques modifications sans tenir compte de toutes les demandes de l’Inspection du travail.
Lors de cette réunion, les relations ont été très tendues entre d’un coté la DRH, le directeur d’agence, les deux élus FO et de l’autre coté la déléguée syndicale CNT. Notre déléguée syndicale a été traitée avec mépris par la DRH et un élu du CE. Heureusement elle ne s’est pas laissée faire et les a remis à leur place.
Nous avons refusé l’approbation du procès verbal de la réunion précédente, et demandé des modifications. La direction les a refusé, contestant la façon dont s’est réellement passée la réunion et nous traitant de menteurs à plusieurs reprises.
Pour ce qui est des nouvelles propositions du Plan de sauvegarde de l’emploi, la CNT les juge toujours insuffisantes, ne répondant même pas aux demandes de l’Inspection du travail. Bien entendu, la direction, toujours avec l’appui des deux élus FO, refuse toutes les modifications proposées par la CNT.
Quant aux revendications, pour la direction, les salarié-es devront se contenter du minimum légal.
Seulement 4 propositions de poste ont été faites, dont certaines à temps partiel.
Après cela la direction se permet des leçons de morale en rappelant au salarié-es, que dans la situation économique actuelle il était difficile de retrouver un emploi (la faute à qui ?) et que les ASSEDIC exerçaient un contrôle important. En essayant de faire passer les salarié-es pour des profiteurs et des profiteuses, la direction tente-t-elle de faire oublier que c’est elle qui est responsable du licenciement, qu’elle n’a rien fait pour sauver les emplois (c’est seulement suite à l’intervention de la CNT qu’elle a commencé à sortir de son mutisme et à réagir), et qu’elle s’est prise un constat de carence dans les dents ?
Par ailleurs, fidèle à sa volonté de nuire aux intérêts de ses salarié-es, la direction de « Penauille Alliance » conteste la représentativité de la déléguée syndicale de notre section CNT de l’entreprise. Pourtant 15 salarié-es sont adhérent-es à cette section. De plus, plusieurs actions ont été menées pour la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs et travailleuses de cette société de nettoyage.
Par cette contestation, la direction de l’entreprise ne s’attaque pas seulement à la section CNT Penauille, elle s’attaque aussi à l’ensemble de notre confédération. Un coup porté contre l’un-e d’entre nous est un coup porté contre nous tous et toutes ! Il est important d’être le plus nombreux possible lors de l’audience du procès en représentativité mardi 6 septembre à 13h30 au Tribunal d’instance de Villeurbanne, 1 bd Eugène Réguillon (bus 1,11 et 38 - Arrêt place Grandclément)
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