Un communiqué relayé par la CGT Vinatier nous apprend que :

Jeudi 21 janvier, 7 individus sont venus dans les locaux syndicaux de l’hôpital St Jean de Dieu pour proférer des menaces. Ce sont des agents de l’établissement, ils étaient à la limite de l’agression physique.

Ils ont demandé à la CGT et à SUD de valider la mise en place les 12 heures que les 2 syndicats dénoncent.

Le soir un militant a été poursuivi par un agent du service Sécurité pour être agressé.

La CGT et SUD ont demandé un CHSCT extraordinaire. Il aura lieu vendredi 29 janvier à 14h 30 et nous appelons tous les militants qui le peuvent à venir à Saint Jean de Dieu pour soutenir les camarades à l’entrée de l’hôpital à 13h 30."

Cette pression envers les salarié.e.s de l’hôpital n’est pas une situation nouvelle. Ainsi, le 19 mars 2015, un article parut sur infirmiers.com intitulé : Des soignants de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu en souffrance, les soignants expliquaient ainsi :

Cela fait plusieurs mois maintenant, et ce malgré des réunions formelles ou informelles tant avec les médecins qu’avec l’encadrement, qu’un climat de méfiance et de suspicion ne cesse de peser sur notre travail. Cela passe par la mise en doute de notre investissement, par la remise en question de nos compétences et même jusqu’à la remise en cause de notre éducation. Notre droit d’expression et de critique est mis à mal, voire censuré, lorsqu’au cours d’une réunion institutionnelle, nous exprimons notre incompréhension collective sur certaines prises en charge ou nos difficultés à travailler en collaboration avec des médecins.