Le collectif « jeunes majeurs » RESF considère que la répression du mouvement social et particulièrement de la jeunesse s’inscrit dans la continuité des mesures policières contre les sans-papiers : garde à vue à ciel ouvert place Bellecour, sur le pont de la Guillotière…sont dans la même logique que la loi Besson, les zones d’attentes…
Cette violence de la police, la mise en scène des casseurs cherche à stigmatiser les jeunes des banlieues pour les opposer aux autres catégories de la population. De la même façon, la chasse aux sans-papiers, la stigmatisation des étrangers vise à créer des boucs-émissaires et à faire oublier que les sans-papiers sont partie intégrante de la société. Alors que c’est tous ensemble que nous devons lutter contre ce gouvernement qui méprise la jeunesse et détruit les acquis sociaux.
Le collectif « jeunes majeurs » RESF se prononce :
pour la libération immédiate et sans condition de toutes les victimes de cette répression ;
la levée immédiate des poursuites judiciaires engagées ;
l’arrêt immédiat de cette présence policière qui, de fait, met en cause le droit de grève, le droit de manifester et la liberté de circulation.
Lyon, le 3 novembre 2010
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