"Nous, tout ce que nous souhaitons, c’est qu’elle soit soignée !" (parole de responsable du département d’anthropologie de Lyon 2, dans ses PV de police)
Sophie a été victime d’actes violents (inceste) durant son enfance. Ce fait a été utilisé par l’université pour susciter un climat d’émotion et de panique intense autour de ce dossier.
Etudiante en reprise d’étude, Sophie demandait à l’institution universitaire la possibilité de mener un travail scientifique véritable, autour de ce sujet de l’inceste. Mais l’université le lui a refusé, en la mettant hors du droit commun.
Le mérite républicain mis à mal
Malgré d’excellents résultats à l’ensemble de son master recherche en anthropologie, Sophie s’est vu refuser, de manière arbitraire, la possibilité de candidater aux allocations de thèse en juillet 2010. Dans la foulée, l’accès en thèse lui est également refusé, en novembre 2010.
Sophie choisit dès juillet 2010 de s’inspirer des méthodes de lutte non violentes pour dénoncer cette injustice : elle envoie notamment des extraits de ses travaux de master, sous forme de « feuilleton », à une liste graduellement étendue de chercheurs, pour en montrer la qualité.
La spirale infernale des injustices :
Sophie Perrin contre le goliath universitaire
L’unique réponse des autorités universitaires : présenter la victime comme étant l’agresseur et tenter de la faire disparaître totalement de l’université Lyon 2
par la censure de ses adresses mails, dès septembre 2010, pour que les personnels de Lyon 2 ne les reçoivent plus.
par une présentation calomnieuse de son action et de sa personne : dénigrement de ses engagements syndicaux et politiques, utilisation de son passé d’enfant maltraitée pour la stigmatiser davantage.
Sophie Perrin est ainsi constament présentée, au nom de l’université, comme "folle", "menaçante", "violente", "véhémente".
En sollicitant la ville de Lyon pour lui suggérer d’utiliser ses pouvoirs d’hospitalisation d’office.
Enfin, en lui interdisant l’accès aux campus durablement, et, pour cela, en portant plainte au pénal contre elle pour "harcèlement moral" envers Lyon 2.
Les tribunaux de première instance ont condamné Sophie à des soins psychiatriques dans le cadre d’un sursis avec mise à l’épreuve. Les arrêtés ont été maintenus, malgré l’avis du rapporteur public et des manquements graves de l’université reconnus par le tribunal lui-même (non respect du contradictoire).
Sophie a fait appel de ces deux décisions.
Son Comité de soutien appelle les personnes que ces injustices successives révoltent, à venir assister, en soutien, à l’audience d’appel au Tribunal Administratif le jeudi 11 avril à 9 heures.
Parce que le droit doit être le même pour tous !
"an injury to one is an injury to all !"
Emission féministe "Lilith, Martine et les autres", sur le thème « l’étudiante contre l’université, ou les feux de l’amour de la fac Lyon 2 »
Le communiqué rédigé suite au verdict pénal de première instance
Le communiqué interorga rédigé suite au verdict du TA rendu en première instance
Revue de presse complète des articles précédents sur cette question, ici
Appel à souscription pour les frais de défense engagés en justice - contributions toujours bienvenues
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