Aujourd’hui, suffisamment nombreuse, sans vote, la neige a imposé un blocage sauvage et hivernal. Les flocons de tous les pays se sont unis et le campus de Bron s’est retrouvé paralysé, partagé ; comme dit l’adage : « la barricade de neige n’a que deux cotés ! ». D’un coté, l’amphi D occupé, de l’autre les masses estudiantines parquées dans le mutisme du quotidien. Face à des pratiques sans ages, les forces réactionnaires défendent un monde ai-gris ef-froid : « Vous avez quel age ? », « Et vous trouvez ça drôle ? ».
Contre le Spectacle et contre la consommation savante, la neige, qu’on le veuille ou non, ne lisse pas le quotidien, elle le renverse. Elle dresse les obstacles qui nous rappellent que l’époque, c’est l’hiver. L’Histoire n’est pas une succession d’instants séparés, ni une marche vers une quelconque fin, mais le cycle du conflit incessant entre le Bloom et la neige. Quand elle a recouvert l’étendue de nos vies, le Bloom marchant dans les rues n’est plus qu’un constituant manchot de l’Empire.
Combattant la positivité des degrés Celsius, la neige s’installe et déclare un blocage reconductible jusqu’à satisfaction des revendications :
Blocage du présent
Arrêt de d’habitude
Grève des saisons - Hiver permanent
Retrait des réformes
Soutien avec les feuilles mortes (contre le tram)
Fin de la répression de nos camarades flocons - Dés(t)alinisation générale
Sauvetage de l’ours polaire (quand même)
RDV, demain10h Amphi D, pour aider la neige à se consolider en mur.
La neige est en mouvement, elle tombe mais ne doit pas chuter.
! Subversion Hivernale !
Des flocons de neige occupant.
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