Pour protester contre ce qu’ils jugent comme « la plus importante attaque frontale contre la Prud’homie » les sept organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES) qui siègent aux Prud’hommes on décidé de suspendre toute les audiences entre le 15 janviers et le 8 février, jour du vote de la loi à l’Assemblée.
Les conseillers Prud’hommes estiment que « tout ce qui concerne le fonctionnement des conseils de Prud’hommes n’a rien à faire dans un projet sur la relance de l’économie ». Les juges des Prud’hommes sont aujourd’hui des conseillers qui siègent de manière paritaire : pour chaque audience, deux juges élus par les salariés, deux élus par le patronat. La Loi Macron prévoit la présence d’un juge professionnel dès l’audience de conciliation, diminuant largement le rôle du conseil paritaire.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info