Dans l’affaire de l’expropriation des paysans de Décines, hier Philippe, un des paysans menacés, recevait mercredi matin sur son terrain un juge chargé de fixer des indemnités, des représentants du Grand Lyon et les avocats des deux parties.
Voir les gens du grand Lyon en petites chaussures et pantalon droit prendre la boue au milieu des crottes de moutons étaient plutôt plaisant. Le juge étant de bonne humeur, il restait souriant et a bien compris que Philippe ne voulait pas quitter ses terres.
Le paysan a aussi montré que le Grand Lyon avait déjà des terres et pouvait éviter de couper sa propriété en deux pour faire passer la fameuse route qui mènerait au stade. Les représentants du grand lyon ont été interpellé par des occupants du camps de la résistance un peu plus haut « vous nous parler d’écologie alors que vous êtes dans une prairie et que vous allez la bétonner ».
Pendant ce temps Etienne Tête, avocat de Philippe rappelait que l’OL n’avait toujours pas les moyens de lancer les gros travaux du stade. Le juge a fixé des nouvelles audiences et l’expropriation si elle a lieu n’est pas prévue avant la fin de l’année. Ce qui laisse du temps pour amplifier la résistance.
Pour un rappel de l’affaire en question.
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