Malgré le matraquage médiatique, le frein mis par les
directions des centrales syndicales et la répression qui s’est
abattue dans la rue et commence dans les boites en grève,
nous sommes encore nombreux dans les rues aujourd’hui.
Signe que la lutte, qui dépasse désormais la simple question
de cette réforme injuste des retraites pour s’étendre à l’injustice
toujours plus criante de cette société, n’est ni finie,
ni perdue.

Violence capitaliste et terreur d’Etat.

Face aux blocages économiques des grévistes, face
à la violence matérielle de contestataires, l’Etat a répondu
avec ses armes de toujours, la violence, physique et psychologique
 : des centaines d’arrêtés, des dizaines de manifestants
blessés, le GIPN envoyé contre des lycéens, des
centaines de manifestants enfermés et gazés place Bellecour,
etc.
Face à la contestation, c’est par la terreur d’Etat et le
matraquage médiatique qu’a répondu le gouvernement.
Nous n’avons rien à attendre de ces gens-là, tout à
construire par nous-mêmes !

2012 n’y changera rien !

Les partis cherchent déjà comment utiliser la force
de ce mouvement pour leurs propres ambitions électoralistes.
Le PS, par exemple, prétend soutenir le mouvement
après avoir voté l’allongement de la durée de cotisation au
niveau européen ! Ne nous laissons pas avoir une fois de
plus par des promesses opportunistes de ceux qui ne seront,
une fois au pouvoir, que les larbins du capitalisme. Lequel
trouve toujours les moyens de faire du bénéfice sur les dos
des travailleurs : en période de crise comme le reste du
temps, c’est nous qui trinquons, quand les dividendes des
actionnaires et les salaires des patrons augmentent !
Organisons aujourd’hui notre riposte, et battonsnous
enfin, non plus seulement contre un énième projet de
loi, mais pour construire un réel changement social, sans politiciens
pour en profiter, sans actionnaires pour nous exploiter
 !

Union, Action, Autogestion !

A Lyon, pour avoir les informations sur le mouvement, rendez-
vous et initiatives sont sur rebellyon.info et sur Radio Canut.
Ou bien sûr en venant rencontrer les militants de la CGA.