Ce matin, je suis désemparé.
Les trois personnes décédées en Grece hier, me plongent dans cette forte perplexité qui est la mienne, non seulement face à la politique politicienne, mais au silence des murs croix-roussiens, et des médias comme Rébellyon dans ce cas.
Imaginons qu’un seul anarchiste ou autonome, cagoulé ou pas, aurait été blessé ou tué hier par les « méchants gardiens de l’ordre social ». Je mettrais les deux mains, et même mes pieds au feu, que les activistes de Rebellyon et ses ami-e-s auraient réagi au quart de tour en dénonçant la répression, l’Etat, les politiques et tutti quanti.
Aujourd’hui (ce matin à 9 heures) je n’entends que le silence et le chant des oiseaux qui ne savent pas qu’une bouteille molotof peut provoquer un drame.
Aujourd’hui, j’aurais aimé pouvoir photographier un graffiti, un seul : P@rdon !
Mais il ne faut pas rêver ! On trouvera sûrement des mots pour expliquer les raison de la révolte. Je ne sais pas si on en trouvera pour... demander pardon, et surtout de continuer à faire vivre Rebellyon où il ne faudra jamais faire l’économie des débats ni de la critique nécessaire de nos propres agissements et celles de nos @mi-e-s cagoulé-e-s ou pas !
Fraternamente !
Mimmo Pucciarelli.
Auteur de Ma Croix-Rousse (alternative)
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/croix-rousse-alternative
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