Une situation familiale connue de la Préfecture, ignorée au mépris de la Loi :
La famille a passé plusieurs mois dehors alors qu’elle est inscrite à la Maison de la veille sociale depuis le début. La préfecture avait donc connaissance de cette situation et n’a proposé aucune solution d’hébergement d’urgence. Les personnels et les parents rappellent l’obligation de l’application de l’article 3452-2 du Code de l’Action sociale et des familles, qui a force de loi et qui stipule : « Toute personne en situation de détresse a accès à tout moment à un hébergement d’urgence. ». Aujourd’hui, après un mois d’hébergement par une association, la famille se trouve à nouveau sans logement.
Des solutions à portée de main :
Deux logements de fonction du collège sont actuellement inocupés. Il est inconcevable qu’un de nos élèves dorme dans la rue alors que des logements restent vides à l’intérieur même du collège. Dans l’attente d’une solution plus pérenne, les personnels souhaitent qu’un des logements de fonction vide soit mis à disposition de la famille. Si cette solution n’était pas retenue, il est indispensable qu’une solution d’hébergement d’urgence leur soit donnée que ce soit par un hébergement à l’hôtel ou en foyer.
Si l’Etat ne respecte pas ses engagements, la communauté éducative assure la solidarité :
Face à cette situation inadmissible, les personnels et les parents d’élèves élus ont décidé d’occuper le collège à partir de ce soir afin que la famille ne retourne pas à la rue une nuit de plus. Dans le cas où une solution n’était pas trouvée rapidement, les personnels se réservent la possibilité de réquisitionner un des logements de fonction vides.
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