Bouts de vie de détenus à Corbas...

Une personne de 33 ans réclame un transfert vers une autre prison ainsi qu’une expertise psychiatrique. Mais l’affaire ne sera jugée que le 1^er septembre prochain.
Depuis le mois de juin dernier, ce Grenoblois de 33 ans a donc mis le feu à sa cellule à quatre reprises. Ce qui lui vaut à chaque fois le quartier disciplinaire et des altercations avec les surveillants de la maison d’arrêt.

Source LMag

Même si on s’en doutait, l’homme base sa réclamation de transfert vers une autre prison sur les conditions de vie, bien atroces, dans la prison de Corbas.
D’ailleurs une enquête menée cette fois par un « détenu journaliste » sur les prix de la nourriture vient encore une fois de confirmer ces conditions.

Profitant de son statut et de la bonne image qu’il a auprès de l’ensemble du personnel, le détenu s’improvise journaliste et pour la première fois a réussi à mener de l’intérieur une véritable enquête journalistique.

Publiée dans le numéro d’avril du journal des détenus de la prison de Corbas, le dossier intitulé « Cantines, une situation indigeste ! » s’attaque aux tarifs pratiqués par la société privée Eurest, choisie par l’administration pénitentiaire pour se charger des repas quotidiens et de la cantine (c’est-à-dire la possibilité d’acheter de la nourriture et des produits en dehors de ce qui est fourni par l’administration pénitentiaire).

Dans le dossier on retrouve des prix des produits incroyables comme “ 3,84 euros le pack de 6 litres de lait”,“ jusqu’à 57% plus cher pour l’eau minérale et à peine moins pour les pommes de terre”.

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