Aujourd’hui, de plus en plus, les grandes villes sont gérées et produites par les autorités comme des marques. Une marque qu’on vend aux touristes, une marque qu’on vend aux investisseurs et à leurs employés, une marque à laquelle on fait adhérer les électeurs. Pour tout cela, le moyen le plus efficace est encore la publicité et l’arme publicitaire numéro 1, employée par la plupart des grandes villes aujourd’hui, relève de l’évènementiel. La ville de Lyon est très active dans ce domaine-là. Très récemment, l’organisation d’un festival de « Street Art » sur les pentes de la Croix-Rousse a fourni un nouvel exemple de ce genre d’évènements et son étude pourrait bien être instructive pour en comprendre les enjeux et les paradoxes.
C’est ce que tente de faire le texte de la petite brochure ci-jointe, ouvertement critique vis-à-vis des implications d’une telle politique. Comment organiser pendant deux jours un festival de "street art" quand, le reste de l’année, graffitis et affichages sauvages sont de plus en plus criminalisés ? Que signifie un tel tour de "passe passe" de la part des autorités et où en est-on de la réalité du graff à la Croix-Rousse ? Récit de deux journées d’« enquête » et de « discussion » pendant le festival Perffusion et prise de position ouverte pour une libre expression « sauvage » et une libre appropriation de cet espace public et politique majeur qu’est la rue.
>L’île égalité fête ses 4 ans !
Après un procès, quelques inondations, des dizaines de soirées de soutien, des centaines d’heures d’activités gratuites et encore plus de réunions, on est toujours là. Amixs de l’île, rendez vous le 23 novembre pour une soirée festive !
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