Jeudi 23 février avait lieu un meeting de l’UMP à la cité internationale à côté du parc de la tête d’Or. Pour protester contre la précarisation du monde du travail et la société sécuritaire un rassemblement a eu lieu à l’entrée du parc à 17h30 dans le but d’aller protester contre la politique UMP-iste. Dire encore une fois notre refus à la face de Perben et Sarkozy présents pour l’occasion. Le but de ce rassemblement était clair : faire du bruit et recevoir ce beau monde...
Le dispositif policier était impressionnant. Si l’État n’a pas d’argent pour le social, il en a pour la répression ! C’est une véritable armada qui protégeait les pontes de la mafia étatique.
Police partout, justice nulle part !
Impossible de rentrer dans le bâtiment où se rassemblait la foule réactionnaire et petite-bourgeoise des adhérents UMP. Les CRS en tenue de combat (les « robocops ») bloquaient le passage et il fut déjà difficile d’atteindre la proximité du batiment. Arrivés sur place, les manifestants ne peuvent pénétrer dans la cité internationale. La vue d’un mégaphone semble avoir déclenché chez les CRS une violente pulsion à écraser la liberté d’expression : les manifestants sont alors repoussés par les chiens de garde du capital jusqu’au milieu du parc.
C’est là qu’une quarantaine de manifestants passeront les prochaines heures. Complètement encerclés par des CRS deux fois plus nombreux qu’eux et sans savoir ce qui les attendaient. Les CRS se tenaient en rangs tellement serrés que de l’extérieur on aurait pu chercher vainement à apercevoir les manifestants. Sans dire à ces derniers quel allait être leur sort, la flicaille les a fait attendre dans le froid pendant plusieurs heures sans aucune raison valable. La liberté d’expression n’a plus lieu d’exister dans leur société sécuritaire et ils nous l’ont bien fait comprendre.
Il furent bientôt rejoint par d’autre CRS pour être plus de 200 ! Les manifestants n’ont pour autant pas dit leur dernier mot. À la merci d’une police prête à jouer de la matraque, ils se sont exprimés au mégaphone pendant un certain temps et sont allé jusqu’à chanter à la face de leur « geôliers » de quelques heures la chanson "Mort aux vaches" dans son intégralité !
État partout, liberté d’expression nulle part !
C’est finalement peu après la fermeture du parc que les manifestants ont pu le quitter. C’est un rang de CRS qui bouchait entièrement les rues adjacentes afin de forcer les manifestants à rejoindre le centre ville qu’ils ont trouvé à la sortie. Après quelques derniers slogans rageurs contre les milices étatiques et leur ambition de supprimer notre droit d’expression et de révolte, les individu-e-s venu-e-s protester ont quitté ce qui semblait pour l’occasion être le théatre de manoeuvres militaires.
Qu’ils sachent que leur État et ses chiens de gardes, nous n’en voulons pas ! Aujourd’hui, comme le 7 Mars contre le CPE, et encore après contre leurs initiatives qu’elles soient précarisantes ou sécuritaires, nous serons là...
Sarko, villepin et tous les autres sachez que :
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