Dans le communiqué rédigé avec son collègue député Damien Abad, Julien Aubert justifie sa demande par « l’existence de courants ‘islamo-gauchistes’ puissants dans l’enseignement supérieur » et par « l’importation d’une ‘cancel culture’ venue des Etats-Unis ». Lorsque les journalistes lui ont demandé quelle était sa source pour s’alarmer ainsi subitement, il a répondu avoir pris la mesure de la situation à la lecture du magazine Valeurs actuelles, organe historique de l’extrême droite française.
A l’annonce de cette nouvelle, plusieurs collègues universitaires de différentes disciplines ont légitimement fait part sur les réseaux sociaux de leur hostilité à la création d’une telle mission d’information. En réponse, le député Aubert a constitué sa propre affiche des sept collègues en question, la postant sur Twitter avec pour seul commentaire : « Les coupables s’autodésignent ». Aussitôt ces chercheur·es ont eu à essuyer leur lot de harcèlement, d’insultes et de menaces en ligne.
>Toustes en grève et en manif le mardi 7 et le samedi 11 février contre la réforme des retraites

À l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info