En Iran comme ailleurs : Libération de tous les prisonniers politiques ! Abolition de la peine de mort !
Depuis le 1er janvier 2011, ce sont déjà des dizaines de personnes qui ont été exécutées en Iran. L’AFP, dans une dépêche datée du 24 janvier, indiquait qu’il y avait, en moyenne, deux exécutions par jour depuis le début de l’année. On compte parmi ces victimes plusieurs prisonniers politiques comme Hossein Khezri pendu le 15 janvier ou Jafar Kazemi et Mohammad Ali Hajaghaei exécutés le 24 janvier.
Des dizaines de prisonniers politiques ont été condamnés à mort comme Habibollah Latifi et exécutés comme Zahra Bahrami le samedi 29 janvier. De nombreux prisonniers politiques ont eu de lourdes peines, comme l’avocate Nasrin Sotoudeh qui a été condamnée à 11 ans de prison et à 20 ans d’interdiction d’exercer et de quitter le pays, Behnam Ebrahimzadeh, militant ouvrier d’une usine de tuyaux en polyéthylène, condamné à 20 en prison et à 10 ans d’interdiction d’activités sociales, alors que, par exemple, Reza Rakhshan, dirigeant du syndicat des travailleurs de l’usine de sucre de canne d’Haft Tapeh, est emprisonné depuis décembre et que Mansoor Oussanlou, Ebrahim Madadi, Reza Shahabi et Gholamreza Gholamhosseini, militants du syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran, sont toujours en prison.
Les exécutions et la répression sont toujours pour la dictature religieuse en Iran son principal outil de survie ces 32 dernières années.
Ce n’est pas une coïncidence qu’avec l’actuelle montée de la pression du peuple iranien contre le régime, qu’alors que l’exemple de la Tunisie a montré que le peuple pouvait chasser les dictateurs, les exécutions de prisonniers politiques et la répression contre des militants et la population en général s’intensifient.
Ce carnage n’a qu’un seul but : terroriser et pousser au silence le peuple d’Iran et assurer la survie du régime.
Cette vague d’exécutions et de répression va continuer à moins que nous y mettions fin. La solidarité internationale avec la population d’Iran contre le régime islamique peut permettre de renforcer la pression pour empêcher de futures exécutions. Dans le passé, les protestations internationales ont pu libérer des prisonniers politiques et stopper des exécutions, comme l’a encore montré l’exemple récent de Sakineh.
Stop aux exécutions en Iran ! Tous les prisonniers politiques doivent être libérés !
Samedi 26 février 2011, nous nous rassemblerons à Lyon contre la peine de mort et pour la libération des prisonniers politiques en Iran.
Rassemblement le samedi 26 février à 15 heures Place Bellecour.
Premiers signataires : Union Pour le Communisme, Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, Initiative Communiste-Ouvrière, CGT Privés d’Emploi et Précaires du Rhône, FSE, Unef Lyon.
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