En les privant du peu de stabilité qu’elles sont parvenues à conquérir, cette expulsion les plongera dans l’urgence, aggravera leur précarité et anéantira les démarches qu’elles ont entreprises pour stabiliser leurs situations sociales, administratives et professionnelles, ainsi que la scolarité de leurs enfants.
Rappelons que la loi prévoit que « toute personne sans abri (…) a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence » et qu’elle doit pouvoir demeurer dans cet hébergement « jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée ».
Alors Messieurs-Dames du Grand Lyon, Monsieur le Préfet : si vous vous préoccupez des problèmes de logement, faites ce que la loi vous oblige à faire, et hébergez tout le monde. Vous en avez les moyens.
Et si vous ne respectez pas la loi, alors ayez la décence de ne pas envoyer vos policiers mettre dehors les squatteurs.
Soyons nombreux vendredi à 6 heures du matin devant le 63 rue Montesquieu pour exprimer notre solidarité.
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