Considérer la rue, le « dehors », comme un espace de vie, et faire le choix de cette vie-là, n’est-ce pas ce qui avant tout doit être défendu ? Que ce choix puisse bénéficier du droit à la protection physique et morale est la règle que tous nous pouvons revendiquer.
Ensuite il y a les effets d’une économie toujours plus dure qui agit sur le monde social comme un étau, jetant, puis rejetant et broyant toute existence, existence qui un jour à rencontrer un conflit sans y avoir trouvé de solution.
Soutenir les sans-abris c’est agir par le bas pour remonter jusqu’aux luttes, pour le logement, contre les expulsions et les ruptures de fluides, contre la précarité et le chômage... N’est-ce pas par là qu’il faut commencer ?
Si nous devons nous en remettre à ceux qui, depuis des années, gèrent la responsabilité de l’État concernant la non assistance à personne en danger, que pouvons nous attendre de sérieux !
Ce qu’ils font, ils le font très bien depuis des années, avec les moyens qui leurs sont alloués !
C’est pourquoi rencontres et discussions sont un préalable incontournable avant de se jeter dans une bataille qui très vite devra s’enrichir d’expériences collectives et individuelles !
Notre lutte à nous c’est le respect de la liberté, symbolisée par la rue ! Le « dehors » !
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