Le contexte
Une personne trans’ est à l’heure actuelle en danger. Son histoire personnelle la conduit à considérer les menaces dont elle est victime comme un risque réel et immédiat, dont les conséquences seraient irrémédiables.
Cette personne, ainsi que les proches qui l’accompagnent aujourd’hui, sont dépourvues des ressources matérielles nécessaires pour réagir efficacement dans le temps dont elles disposent face à l’urgence de la situation.
Le besoin de financement est de même à considérer sur le long terme, et c’est pourquoi nous en appelons à la solidarité de toutes les personnes engagées dans les luttes feministes, queer, antifascistes, anti-autoritaires.
Nous insistons sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un soutien conventionnel aux frais liés à un parcours trans’ (opération) ou à des actions d’information et visibilité, mais d’une situation de crise qui appelle une réaction très rapide.
Etre trans’ en France
Au quotidien, c’est entre autre à travers les papiers d’identité que les problèmes se posent. C’est galérer à retirer un colis a la poste, c’est se faire contrôler, suspecter et embarquer au moindre contrôle, pour usurpation possible d’identité… c’est faire la queue a l’aéroport, âpres une fouille gênante au corps… c’est ne pas trouver de travail, ou s’y faire stigmatiser… c’est se confronter aux questions indiscrètes, a l’exotisation telle une bête de foire, dans le meilleur des cas… ou alors finir la gueule par terre, envoyé a l’hosto par une bande de faf…
…en somme, c’est avoir des papiers, mais qui ne valent rien.
Dès lors, la solution toujours donnée en réponse serait le changement d’état civil. Certes… Mais dans ce pays, cela implique de se faire stériliser de force et être opéré des signes genrés. Eh oui, c’est qu’être trans’ est encore aujourd’hui considéré comme étant une maladie mentale, classé dans le registre DSM 4 [1]. Pour finir, il est vérifié que la personne est hétéro dans son genre de transition, histoire d’éviter une déviance de plus. Pourtant, être trans’ est une question d’identité de genre, et non de pratiques sexuelles. D’ailleurs, les personnes trans’ peuvent aussi bien être hétérosexuelles qu’homosexuelles, avant comme après leur transition.
C’est la merde, mais on résiste
Trans, fier-è-s et en colère !
-Le 28 Mai, à 20h-
Bar, bouffe prix libre
Concert- Vices et Râlements déviants : hip hop queer rhones-alpes
Soirée mixage vinyles old school
Lieu : La plage
86 rue de la sablière
42000 Saint Etienne
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