Avec plus de 10 000 manifestant-e-s, la Lesbian, Gay, Bi & Trans Pride
de Lyon a été un indéniable succès populaire.
Mais ce succès populaire a été entaché par une série d’agressions à
caractère homophobe qui montrent, si besoin était, que la lutte contre
l’homophobie est une nécessité permanente :
Une vingtaine de fascistes est venu provoquer la manifestation, dans la poursuite de leur campagne homophobe à l’occasion du Kiss-in de Saint-Jean. Par la suite, ils ont agressé plusieurs participant-e-s à la
marche qui rentraient chez eux, dans le métro.
A Gerland, ce sont quatre adolescentes qui ont été victimes d’une agression homophobe et sexiste par une une dizaine d’homophobes ordinaires. Le bilan est lourd : 10 jours d’ITT pour l’une d’entre elle, 3 jours pour les 3 autres. Cette agression a eu lieu dans l’indifférence d’une trentaine de personnes alentours, à l’exception d’un passant qui est intervenu et a à son tour été agressé.
Ces deux évènements montrent que l’homophobie, qu’elle soit portée par des groupes organisés tels que les fascistes, ou qu’elle soit le fait
d’individus non organisé-e-s, est une réalité qui se traduit par des
violences physiques ou verbales quotidiennes.
Nous réaffirmons notre ferme opposition à l’oppression homophobe et
sexiste, et nous réaffirmons la nécessité de lutter sur le plan
idéologique contre tous les discours qui justifient ces violences en
présentant l’homosexualité comme une menace et l’hétérosexualité comme une norme sociale, ainsi que de soutenir et organiser l’autodéfense contre les agressions homophobes.
Notre corps et notre sexualité nous appartiennent !
Coordination des Groupes Anarchistes - Lyon
Lire aussi le tract d’analyse diffusé lors de la Marche des Fiertés
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