Un bout d’histoire des luttes sur logement au début des années 90 à la Croix-Rousse à travers des événements survenus autour de l’inauguration de l’immeuble du « Patineur » dans le sillage de l’expulsion du squat le Rap’Thou.

Un bout d’histoire des luttes sur logement au début des années 90 à la Croix-Rousse à travers des événements survenus autour de l’inauguration de l’immeuble du « Patineur » dans le sillage de l’expulsion du squat le Rap’Thou.
Le 6 avril, d’une façon très professionnelle, un avion est abattu dans le ciel de Kigali : les présidents du Rwanda et du Burundi meurent dans l’attentat. Dans l’heure qui suit, la garde présidentielle - noyau dur de l’armée rwandaise - prend la capitale en main. La troupe, accompagnée des escadrons de la mort, entre dans certaines maisons. Des gens bien sélectionnés sont abattus, sur la base de listes préétablies. La France complice.
Suite à une vaste offensive de l’armée israélienne en Cisjordanie, Yasser Arafat se retrouve assiégé dans son QG. Plusieurs militant-es internationaux rejoindront la Mouqataa durant tout le mois d’avril. Le 5 avril 2002, les trois lyonnais parmi ces militant-es sont en direct sur le Canut infos.
On interdit ainsi à certains jeunes de « participer à toute manifestation publique » ou même « de se promener dans la presqu’île », c’est à dire le centre ville où se trouvent non seulement les grandes places comme la place Bellecour (où se déroulent la plupart des manifestations), mais aussi la gare de Perrache, l’Hôtel-Dieu et la mairie !
2010 ? Non ! 1994, et la répression contre le mouvement contre le CIP. Comme quoi, c’est avec les vieilles recettes....
Le texte qui suit a été écrit en octobre 1984 et publié dans le premier numéro de la revue Os Cangaceiros paru en janvier 1985. Il parle des événements qui, à partir des émeutes de 1981 jusqu’à la « Marche contre le racisme et pour l’égalité des droits » fin 1983, marquent le début des années 80. On y voit le développement de formes de luttes, autonomes des anciennes institutions de médiation dans les banlieues, et de la manière dont elles ont été récupérées au sein d’un antiracisme moral. C’est une analyse posée alors que débute une configuration politique dans les banlieues toujours en place. Cette trace directe de témoin indirect permet de mettre en perspective la situation récente.
Le 18 mars 1871, le gouvernement d’Adolphe Thiers tente de désarmer la Garde nationale et les parisiens en prenant le contrôle des canons de la butte Montmartre. L’évènement qui aurait pu être anecdotique se transforme en révolution qui durera deux mois et marquera l’Histoire. Il y a 150 ans, la Commune de Paris nous rappelle, que même exténué, humilié, fatigué, le peuple parisien avait encore la force de ces espérances révolutionnaires d’un monde nouveau, sans classe, sans exploitation, sans État, sans Église ! Face à la crise, il ne souhaitait pas le retour au monde d’avant, à la normale, mais bien créer un futur différent, un futur enviable pour tous.tes. Un enseignement à ne pas oublier après cette année 2020-2021.
Appel des Résistants du 15 mars 2004 renouvelé aux commémorations non médiatisées du 60e anniversaire du Programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944. Et c’est aussi le 15 mars 2007, que Lucie Aubrac nous quitte.
Le vendredi 14 Mars 2014, l’émission « On est pas des cadeaux ! » est allée à la rencontre d’une militante féministe des années 70 qui a participé au Cercle Flora Tristan du M.L.F à Lyon.
Un récit du contexte politique, des actions qu’elles ont menées, des anecdotes...Bref, des bouts de mémoire de notre histoire féministe.
Après cinq tentatives infructueuses, Sofia Perovskaïa, de l’organisation anarchiste Narodnaïa Volia, organise et réussit l’assassinat du Tsar de toutes les russies Alexandre II. Par cet acte, elle lance un vaste mouvement d’assassinats de chefs d’États à l’échelle internationale. Loin du terrorisme aveugle, elle souhaitait frapper le pouvoir et l’injustice en pleine tête.
Si on entendra encore parler de la révolte de Kronstadt de 1921 longtemps après, c’est que, d’une certaine manière, en quelques semaines se concentrent tous les éléments de la révolution russe. Dans la tragédie de la révolution russe, ces événements sont ceux qui annoncent le dénouement. C’est le moment où se soldent les comptes de la révolution entre les différentes factions révolutionnaires. Depuis, cette révolte est devenue source d’un conflit mémoriel. Elle marque dans les mémoires une démarcation entre révolutionnaires partisans de la voie autoritaire et révolutionnaires anti-autoritaires.
Le 27 février 1973, des membres de l’American Indian Movement (AIM) et des Lakotas (Sioux) Oglala occupent dans la réserve indienne de Pine Ridge le comptoir de Wounded Knee afin de protester contre le régime de terreur instauré par le président du conseil tribal dit « progressiste » [1] et corrompu Dick Wilson et sa milice paramilitaire privée ainsi que contre la politique du gouvernement fédéral à l’égard des nations amérindiennes. Le siège dure 71 jours, et les fédéraux firent pleuvoir sur le village plus de 500 000 balles, avant que les militants ne se rendent le 8 mai, et disparaissent à la barbe des autorités.
Le 21 février 1965, Malcolm X, l’une des personnalités les plus marquantes du mouvement noir était assassiné aux USA. Un homme brillant, d’une grande honnêteté intellectuelle, engagé sans relâche au service des noirs, pour les droits de l’homme, contre le racisme et pour la libération des peuples opprimés.
Synthèse du mémoire de maîtrise de Laurent Gallet, publiée dans les Mélanges d’Histoire Libertaire n°2 proposée par le Centre de Documentation Libertaire de Lyon, à lire en complément de la « déclaration des 66 anarchistes » faite lors de ce procès à Lyon le 19 janvier 1883.
À Lyon, le samedi 10 janvier 1998, une manifestation contre le chômage institutionnalisé, partie de la Bourse du Travail, au lieu d’aller place des Terreaux où les flics l’attendaient, est arrivée dans un lieu symbolique pour l’occuper de façon permanente : l’ancienne ANPE de Lyon.
Après la dissolution en 1969 de la plus grosse organisation étudiante de lutte contre la guerre au Vietnam des États-unis, la SDS, une partie de la jeunesse blanche se solidarise des luttes Tiers-mondistes. Ils forment une organisation clandestine soutenue par une importante organisation officielle et popularise le slogan Bring the war home ! [1].
Alors qu’elle rentre d’une longue journée de travail comme couturière, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager "blanc" comme lui oblige la loi ségrégationniste et raciste de l’état de l’Alabama. Arrêtée par la police et condamnée pour « conduite désordonnée », elle ne se résigne pas à être une victime de plus du racisme ordinaire. Démarre alors un vaste mouvement de boycott qu’elle organise avec le jeune pasteur Martin Luther King Jr. et de nombreux.euses militant.es du mouvement des droits civiques.
Le 30 novembre 1994 Guy Debord se suicidait mettant un terme à une maladie dégénérative. Il a dès sa jeunesse participé au mouvement de politisation de l’art avant de jouer un rôle important dans la fondation de l’Internationale Situationniste puis dans sa destruction. Ce groupe restreint produira en quelques années une des œuvres majeures de la production critique contemporaine.
Voici un extrait de l’Écho de la Fabrique n°3 du 13 novembre 1831, quelques jours avant la révolte des canuts... : « Au commencement d’octobre, les ouvriers avaient eu déjà des réunions partielles, quand fut résolue une grande assemblée sur la place de la Croix-Rousse, à l’effet de nommer des délégués et non pas des chefs... » (Réédité et numérisé par Normale-Sup Lyon)
Ainsi naissait à Lyon la presse ouvrière, ce qui eu un impact considérable dans le monde entier. Dans l’Écho de la Fabrique, Marius Chastaing définit le journal : « c’est un bouclier (un journal sert d’armes défensives), un javelot (il sert à l’attaque), un miroir (il réfléchit les opinions), une arène (il leur ouvre un champ libre), une table rase (il reçoit des perspectives radicalement nouvelles et conserve leur expression diverse) ».
Les commémorations du 11 novembre 1918 occultent toujours le souvenir du carnage et préfèrent exalter le martyre des soldats en sacralisant leurs combats. Elles fabriquent le mythe de la guerre nationale, la mémoire des combats est déformée, le culte du soldat est quasi religieux et s’incarne dans les monuments aux morts et les cérémonies. La République, et avec elle le pouvoir en place (quelle que soit son étiquette politique), profite de ces moments pour s’autocélébrer, sans se soucier de véracité historique.
Le samedi 10 novembre 2001 : une Manif pour l’affichage libre s’oppose au « plan propreté » de Gérard Collomb et fut durement réprimée par les CRS ! Retour sur cet épisode qui marqua un des éléments de la boboïsation de Lyon et de ses rues.
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