Le samedi 10 novembre 2001 : une Manif pour l’affichage libre s’oppose au « plan propreté » de Gérard Collomb et fut durement réprimée par les CRS ! Retour sur cet épisode qui marqua un des éléments de la boboïsation de Lyon et de ses rues.

Le samedi 10 novembre 2001 : une Manif pour l’affichage libre s’oppose au « plan propreté » de Gérard Collomb et fut durement réprimée par les CRS ! Retour sur cet épisode qui marqua un des éléments de la boboïsation de Lyon et de ses rues.
Le 9 novembre 1965, une gigantesque rupture du courant électrique se produisit à New York. Mais, au lieu des scènes d’horreur que les politiciens imaginaient ce fut un immense soulagement. Ce fut presque une vacance du pouvoir ; pendant quelques heures on arriva plus près de la véritable anarchie qu’aucun de nous n’aura le bonheur de l’être jamais.
Le 8 novembre 1892, l’anarchiste Émile Henry pose une bombe dans l’usine de la Compagnie des mines de Carmaux. Le concierge trouve la bombe et la rapporte au commissariat de la rue des Bons-Enfants, où elle explose, y tuant six personnes. En 1974, Guy Debord mis cet événement de la guerre sociale en chanson.
Au cours de l’histoire, l’État a toujours cherché, pour mieux les éliminer, à transformer ses propres ennemis en ennemis public. Si cet état de fait se vérifie encore aujourd’hui avec notamment des personnalités comme Antonio Ferrara, Christophe Khider, Julien Coupat et bien d’autres, cela l’était aussi dans les années soixante-dix, vis-à-vis d’un certain Jacques Mesrine.
À Buffalo, dans l’État de New York, le 6 septembre 1901, Leon Czolgosz tire deux coups de pistolet sur le président des États-Unis, William McKinley, alors qu’il visitait l’exposition Pan-américaine au Temple of Music à Buffalo. Le 14 septembre 1901, le président meurt de ses blessures. Théodore Roosevelt, qui prend sa succession à la présidence, fit voter le 3 mars 1903, l’Anarchist Exclusion Act, interdisant l’immigration des anarchistes et facilitant leur expulsion du sol étasunien.
Le commerce mondial assurerait la paix entre les nations et entre les peuples selon le discours des économistes néo-libéraux. Toujours plus de commerce, toujours plus de libre-échange, toujours plus de « saine » concurrence commerciale, serait donc le meilleur moyen d’assurer la paix dans le monde. Si vous avez déjà entendu ce discours lénifiant, c’est normal, il est omniprésent dans les médias ou à l’école. Et pourtant le capitalisme c’est la guerre !
En 1920, la Peur rouge touche les États-Unis. Face à la révolution qui gronde, face aux grèves massives et aux attaques ciblées contre les représentants et protecteurs de la bourgeoisie et de l’État, la contre attaque sera rude. Les anarchistes Sacco et Vanzetti deviendront le symbole de cette répression politique durant une affaire qui s’étalera sur plus de 7 années. Engendrant un retentissement international, elle provoquera grèves, émeutes, attentats partout dans le monde en soutien aux camarades Sacco et Vanzetti.
Le 16 juillet 1898, le militant anarchiste lyonnais Pierre Desgranges, surnommé GRANGE, est mort à 33 ans. Il fut très souvent harcelé par les autorités pour son activisme. Il était né le 10 juin 1865 à Villefranche-sur-Saône.
Le 24 juin 1894, le président de la République Sadi Carnot vient à Lyon visiter l’Exposition Internationale qui se tient au parc de la Tête d’Or et sur le « quai des Enfoirés ». Le soir, après un banquet à la Bourse de Commerce qu’il préside, la foule, massée entre la place des Cordeliers et la place de la Bourse, attend sa sortie avant qu’il ne se dirige vers le Grand-Théâtre...
Caserio nous dit lui-même ce qu’il a fait...
Ce lundi 21 juin 1943, aux alentours de 15 heures, tout en haut de la montée Castellane qui domine l’île Barbe, sortant de trois tractions avant noires, une dizaine d’hommes de la Gestapo commandés par Klaus Barbie encerclent la maison du Docteur Dugoujon, à Caluire et Cuire, où se tient une réunion clandestine de la résistance organisée autour de Jean Moulin...
Les massacres racistes de tirailleurs sénégalais, qui ont été provoqués et réalisés par l’armée française lors de la Seconde Guerre mondiale, sont trop souvent occultés de l’histoire « officielle ». À l’entrée Nord de Lyon et dans les monts d’Or, les 19 et 20 juin 1940, appelés délibérément là où le combat était perdu d’avance, 1333 « tirailleurs sénégalais » ont été férocement tués par les Allemands. À Thiaroye, près de Dakar, c’est carrément l’armée française qui les a abattus dans la nuit du 1er au 2 décembre 1944.
Militant anarchiste lyonnais, Toussaint Bordat est condamné pour avoir participé le 18 juin 1882 à la tête d’une manifestation en souvenir de la sanglante répression des mineurs de la Ricamarie de juin 1869. Mais la prison, ce n’est pas ce qui va l’arrêter : Toussaint Bordat c’est une vie entière d’engagement politique et d’information sur les idées libertaires...
Jacques Wajnsztejn, animateur de la revue Temps critiques raconte une journée particulière à Lyon, faite de tactique politique, d’émeute et de résistance aux forces de répression. Extrait de son livre Mai 68 à Lyon, Retour sur un mouvement d’insubordination.
Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français. Pas moins de 30.000 communard.es seront tué.es dans les combats et 46.835 seront fait prisonnier.es. En une semaine Adolphe Thiers et ces sabre-peuple décapitent Paris la Rouge. Mais si la Commune tombe, sa mémoire perdure.
La « République des conseils de Bavière » n’a duré que trois semaines, mais l’existence des Conseils munichois s’étend sur une durée de six mois, de novembre 1918 au 1er mai 1919. Cet épisode riche en expériences et en leçons à tirer, fait partie de l’histoire allemande bien refoulée.
En Guadeloupe, la première déclaration d’abolition de l’esclavage par la Révolution de 1789 libéra les luttes d’un peuple jusque-là durement opprimé. La période 1789 - 1802 fut marquée par une grande effervescence sociale et l’apparition de leaders tels que Delgrès, Ignace... qui combattirent pour la liberté et moururent pour elle. Le 1er avril 1802, une expédition de 3 410 hommes, commandée par le général Richepance, appareillait de Brest : c’est la guerre pour le rétablissement de l’esclavage en Gouadeloupe.
La nuit du 27 février 1933, l’incendie volontaire de la salle des séances du Reichstag réduisait en cendres le siège berlinois du Parlement allemand, dont sa célèbre coupole de verre et d’acier. Le 19 avril 1999, le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder inaugurait avec faste la rénovation d’un Reichstag redevenu siège du gouvernement et des députés. La coupole est bien sûr entièrement reconstruite –en prenant soin de modifier sa forme initiale en tronche de casque à pointe qui avait éclaté sous la chaleur de 1933–, afin que sa transparence soit le symbole de « l’ouverture de la démocratie allemande » post-réunification. Tout en menant sa première offensive militaire directe à l’étranger depuis 1945 (au Kosovo), l’Etat investissait là deux milliards de francs dans un bâtiment à son image, tentant du même coup d’effacer le geste trop lucide accompli 65 ans plus tôt par un jeune révolutionnaire internationaliste.
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