A Lyon, au terme de deux mois d’audience d’un procès d’assises retentissant, dans la salle des pas-perdus spécialement réaménagée des 24 colonnes, Klaus Barbie est condamné le 4 juillet 1987 à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l’humanité.

A Lyon, au terme de deux mois d’audience d’un procès d’assises retentissant, dans la salle des pas-perdus spécialement réaménagée des 24 colonnes, Klaus Barbie est condamné le 4 juillet 1987 à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l’humanité.
La Ricamarie fut un haut lieu de la lutte des mineurs français pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, avec notamment le motivé Michel Rondet, inspirant Émile Zola pour son roman Germinal. C’est ainsi que le 16 juin 1869 l’armée de Napoléon III, appelée en renfort pour mater la grève des mineurs déclenchée à Firminy le 11 juin, ouvre le feu sur la foule des mineurs de la Ricamarie et des manifestants solidaires rassemblés au ravin du Brûlé : la fusillade fait 14 morts dont une fillette de 16 mois et de nombreux blessés.
Au cours de l’année 1827, un incident diplomatique entre le dey d’Alger Hussein et le consul français Pierre Deval - aujourd’hui connu comme l’épisode du « coup d’éventail du dey d’Alger » - a servi de prétexte à Charles X, alors roi de France, pour engager une conquête coloniale. Cet épisode marquera l’origine de quarante années de massacres en Algérie perpétrés par les Français, dont l’offensive débute le 14 juin 1830.
Un bout d’histoire des luttes sur logement au début des années 90 à la Croix-Rousse à travers des événements survenus autour de l’inauguration de l’immeuble du « Patineur » dans le sillage de l’expulsion du squat le Rap’Thou.
Le 6 avril, d’une façon très professionnelle, un avion est abattu dans le ciel de Kigali : les présidents du Rwanda et du Burundi meurent dans l’attentat. Dans l’heure qui suit, la garde présidentielle - noyau dur de l’armée rwandaise - prend la capitale en main. La troupe, accompagnée des escadrons de la mort, entre dans certaines maisons. Des gens bien sélectionnés sont abattus, sur la base de listes préétablies. La France complice.
Suite à une vaste offensive de l’armée israélienne en Cisjordanie, Yasser Arafat se retrouve assiégé dans son QG. Plusieurs militant-es internationaux rejoindront la Mouqataa durant tout le mois d’avril. Le 5 avril 2002, les trois lyonnais parmi ces militant-es sont en direct sur le Canut infos.
On interdit ainsi à certains jeunes de « participer à toute manifestation publique » ou même « de se promener dans la presqu’île », c’est à dire le centre ville où se trouvent non seulement les grandes places comme la place Bellecour (où se déroulent la plupart des manifestations), mais aussi la gare de Perrache, l’Hôtel-Dieu et la mairie !
2010 ? Non ! 1994, et la répression contre le mouvement contre le CIP. Comme quoi, c’est avec les vieilles recettes....
Le texte qui suit a été écrit en octobre 1984 et publié dans le premier numéro de la revue Os Cangaceiros paru en janvier 1985. Il parle des événements qui, à partir des émeutes de 1981 jusqu’à la « Marche contre le racisme et pour l’égalité des droits » fin 1983, marquent le début des années 80. On y voit le développement de formes de luttes, autonomes des anciennes institutions de médiation dans les banlieues, et de la manière dont elles ont été récupérées au sein d’un antiracisme moral. C’est une analyse posée alors que débute une configuration politique dans les banlieues toujours en place. Cette trace directe de témoin indirect permet de mettre en perspective la situation récente.
Appel des Résistants du 15 mars 2004 renouvelé aux commémorations non médiatisées du 60e anniversaire du Programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944. Et c’est aussi le 15 mars 2007, que Lucie Aubrac nous quitte.
Le samedi 10 novembre 2001 : une Manif pour l’affichage libre s’oppose au « plan propreté » de Gérard Collomb et fut durement réprimée par les CRS ! Retour sur cet épisode qui marqua un des éléments de la boboïsation de Lyon et de ses rues.
Le 9 novembre 1965, une gigantesque rupture du courant électrique se produisit à New York. Mais, au lieu des scènes d’horreur que les politiciens imaginaient ce fut un immense soulagement. Ce fut presque une vacance du pouvoir ; pendant quelques heures on arriva plus près de la véritable anarchie qu’aucun de nous n’aura le bonheur de l’être jamais.
Le commerce mondial assurerait la paix entre les nations et entre les peuples selon le discours des économistes néo-libéraux. Toujours plus de commerce, toujours plus de libre-échange, toujours plus de « saine » concurrence commerciale, serait donc le meilleur moyen d’assurer la paix dans le monde. Si vous avez déjà entendu ce discours lénifiant, c’est normal, il est omniprésent dans les médias ou à l’école. Et pourtant le capitalisme c’est la guerre !
Le 16 juillet 1898, le militant anarchiste lyonnais Pierre Desgranges, surnommé GRANGE, est mort à 33 ans. Il fut très souvent harcelé par les autorités pour son activisme. Il était né le 10 juin 1865 à Villefranche-sur-Saône.
Ce lundi 21 juin 1943, aux alentours de 15 heures, tout en haut de la montée Castellane qui domine l’île Barbe, sortant de trois tractions avant noires, une dizaine d’hommes de la Gestapo commandés par Klaus Barbie encerclent la maison du Docteur Dugoujon, à Caluire et Cuire, où se tient une réunion clandestine de la résistance organisée autour de Jean Moulin...
Militant anarchiste lyonnais, Toussaint Bordat est condamné pour avoir participé le 18 juin 1882 à la tête d’une manifestation en souvenir de la sanglante répression des mineurs de la Ricamarie de juin 1869. Mais la prison, ce n’est pas ce qui va l’arrêter : Toussaint Bordat c’est une vie entière d’engagement politique et d’information sur les idées libertaires...
Jacques Wajnsztejn, animateur de la revue Temps critiques raconte une journée particulière à Lyon, faite de tactique politique, d’émeute et de résistance aux forces de répression. Extrait de son livre Mai 68 à Lyon, Retour sur un mouvement d’insubordination.
La « République des conseils de Bavière » n’a duré que trois semaines, mais l’existence des Conseils munichois s’étend sur une durée de six mois, de novembre 1918 au 1er mai 1919. Cet épisode riche en expériences et en leçons à tirer, fait partie de l’histoire allemande bien refoulée.
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