Les « travaux » du Conseil général de l’OMC ont pour but de préparer la conférence interministérielle de Hong Kong en décembre, instance où les décisions définitives seront arrêtées.
La libéralisation tous azimuts des services publics et la marchandisation des activités humaines et de l’environnement (forêt, eau, patrimoine génétique, etc...) sont les objectifs affirmés en permanence.
En matière de négociation commerciale, le mandat du négociateur européen, représentant les 25 États de l’Union, doit être donné à l’unanimité des États membres, et donc avoir l’aval du gouvernement français.
Les négociations concernent, entre autres, les services, l’agriculture ainsi que la propriété intellectuelle (brevets sur les produits, sur les œuvres et sur le vivant).
Les politiques décidées dans le cadre de l’OMC sont aujourd’hui à l’œuvre dans de nombreux domaines.
Ainsi, la Directive Bolkestein, déclinaison européenne de l’Accord général sur le Commerce des Services (AGCS) ou l’abandon du moratoire européen sur les cultures d’OGM auront des conséquences importantes sur notre vie quotidienne.
Pour défendre et promouvoir les services publics garants des droits humains fondamentaux, refonder une agriculture saine et combattre la pauvreté une mobilisation unitaire est aujourd’hui nécessaire pour résister à cette entreprise de marchandisation globale qui ne tient aucun compte des droits sociaux, culturels et environnementaux.
Des signataires lyonnais de l’appel à manifester à Genève le 15 octobre.
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