Le 6 octobre dernier se tenait le congrès de la FEHAP (chambre patronale des salariés de la Convention Collective Nationale 51).
Pour cette occasion, un rassemblement unitaire d’environ 200 personnes s’était tenu devant la Cité Internationale pour dénoncer l’attitude méprisante de la FEHAP : en effet, les patrons la composant, avaient refusés en Commission Nationale Paritaire la moindre proposition syndicale et avait ensuite dénoncée la Convention lors de la fin de cette pseudo-phase de négociation.
Tout le monde se souvient de comment s’était terminé ce rassemblement : la violence patronale a laissé place à la violence policière... Le bilan humain a été lourd et nous ne devons pas l’oublier.
Donc ce rassemblement du 6 octobre ne concernait (à priori) que les salariés de la CC51 mais un appel à la solidarité avait été étendu aux salariés de la CC66 car il allait en être de même pour eux !!
En effet, le 7 décembre, le cadre de la révision fixés par les syndicats patronaux (FEGAPEI et SYNEAS) se termine ce jour-là et les négociations sont au point mort...
Depuis 2005, ces syndicats patronaux continuent d’avoir un seul objectif : casser les garanties collectives, individualiser les salaires, augmenter le temps de travail, pour, au final, baisser les coûts.
Les salariés ripostent depuis le début de ces pseudo-négociations mais il est clair que l’issue est malheureusement connue : les patrons vont dénoncer cette Convention comme ils l’ont fait avec la CC51.
C’est pour cette raison qu’un appel à la grève est lancé pour cette journée du 7 décembre par les syndicats CGT, SUD et CNT : il faut qu’un maximum de salariés (et ce quelle que soit la Convention Collective) se rassemblent devant l’ARS au 129 rue de Servient dans le 3e arrondissement (de 10h à 13h).
Nous devons nous battre pour la défense et l’amélioration de nos conventions : ce sont nos résidents, nos usagers qui paient le prix de cette casse sociale.
Ce rassemblement ne suffira pas, il faut que le mouvement s’étende dans la longueur : des blocages quotidiens sont possibles pour les faire reculer et faire basculer le rapport de force.
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