À Arlon comme ailleurs, l’aménagement du territoire est synonyme de guerre au vivant.
Ici, arbres, hirondelles, triton et papillons ont été jugé squatteurs indésirables avant nous.
On connaît la sentence que les civilisés appliquent aux sauvages.
En langage du pouvoir on dit Site à Réaménager et dynamisation de l’économie locale.
On sait trop bien ce que cela veut dire.
Aussi, nous avons décidé de les défendre.Dans notre langage on dit alors ZAD partout.
Ainsi nous déclarons la ZAD de la sablière d’Arlon.
Contre leur projet de zoning d’entreprises, de bureaux, de parkings.
Contre la marchandisation sans bornes, contre le capitalisme.
Si leurs rêves sont nos cauchemars,
Que nos rêves soient leurs cauchemars aussi.
>Le 29 juillet 1979, Émilie Carles quitte la Vallée de la Clarée

Antimilitariste, libertaire, elle a milité toute sa rude vie pour ce coin de bonheur dans les montagnes briançonnaises où elle aimait donner le goût d’apprendre et aussi accueillir. « C’est pareil pour toutes choses, ce qui paraît irréalisable pour l’heure sera une réalité demain. »
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