Communiqué de presse
Un rassemblement était appelé le 21 novembre en solidarité avec les migrant-es et réfugié-es pour la liberté de circulation :
Pour que la Métropole ouvre ses logements vides aux réfugié-es et migrant-es sans abri ou expulsé-es
Pour que la Métropole assure l’aide à l’enfance pour les mineur-es étranger-es isolé-es
Le collectif d’organisations signataires de l’appel du 21 novembre, en solidarité avec les migrant-es et réfugié-es, condamne l’interdiction qui frappe ce rassemblement. Il proteste contre le fait que l’état d’urgence réduise les libertés. La préfecture invoque le risque d’agressions par l’extrême-droite contre notre rassemblement pour justifier son interdiction. C’est sans précédent et un tel argument ne peut que légitimer la violence des fascistes.
Après les terribles attentats de Paris, notre solidarité est d’autant plus nécessaire que nombre de réfugié-es ont fui des violences de ce type. Qu’ils/elles soient nommé-es réfugié-es, migrant-es ou sans-papiers, ils/elles sont aussi des victimes des guerres et/ou de la misère, qui les ont contraint-es à quitter leurs pays.
Les organisations se retrouveront dans les plus brefs délais pour envisager les suites à donner à nos mobilisations.
Collectif unitaire de soutien aux migrant-es
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