Le 29 janvier et le 19 mars dernier, des millions de salarié-e-s se sont
engagé-e-s dans la grève. Pour poursuivre, les bureaucraties syndicales
n’ont rien trouvé de plus percutant qu’un appel à la mobilisation le 1er
mai (sans grève), une autre journée le 26 mai à nouveau sans grève et
maintenant un appel à manifester un samedi, le 13 Juin.
Évidemment une telle stratégie est perdante. Elle organise la défaite et la
démoralisation des travailleuses et des travailleurs. Pourtant, nous n’en
finissons pas de payer la crise du système capitaliste.
Des secteurs, du privé comme du public, sont entrés en lutte. Le rôle des
syndicats aurait pu être de proposer des perspectives de convergences aux
plus déterminé-e-s d’entre nous. C’est en ce sens qu’agit l’UD CNT 69 afin
de contribuer à la construction de la grève générale.
Loin des discours ronflants des politiciens, il s’agit de retrouver notre
confiance de classe, de s’organiser sur nos lieux de travail, dans nos
quartiers. Notre arme de salarié-e-s, c’est la grève. L’heure est à un
syndicalisme de lutte, interprofessionnel, autogestionnaire et offensif :
la peur doit changer de camp.
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