Depuis le 13 mai dernier, la situation en Kanaky n’a cessé de se détériorer avec un bilan de 13 morts, dont 11 Kanak.
La tribu de Saint-Louis est assiégée depuis quatre mois, avec des check-points militaires à ses entrées et sorties, accompagnés de contrôles systématiques d’identité. La population est prise en otage, ce qui est source d’insécurité constante, de faim et de discriminations. Les familles de Saint-Louis déplorent désormais la mort de trois jeunes Kanak, abattus par les forces de l’ordre. L’État français, à travers ses marionnettes, dont le haut-commissaire Louis Le Franc et la droite locale fasciste, fait régner la terreur et la violence en Kanaky.
Le gouvernement français a annoncé le retrait du projet de loi constitutionnel de dégel du corps électoral, suite à une lutte acharnée et une grande résistance du peuple Kanak. Il aura fallu 4 mois et demi de révolte et une économie mise à bas pour que l’État français finisse par admettre ses erreurs. Le président Macron et son gouvernement ont bafoué le droit du peuple Kanak à l’autodétermination et à accéder à la pleine souveraineté. Ils portent la responsabilité des drames dont la Kanaky est victime !
Nous exigeons :
l’arrêt immédiat de la répression policière et armée
le retrait des forces de l’ordre
la fin d’une justice unilatérale aux détriments des Kanak et Indépendantistes
la démission du haut-commissaire, Louis le Franc
la libération des prisonniers ayant contribué à la lue de libération de Kanaky
la reprise du processus de décolonisation
Ensemble, disons : “stop à la répression coloniale en Kanaky !”
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