En cette fin d’année extraordinaire de bouleversements dans le monde arabe, je me souviens que la majorité des électeurs algériens auront été les premiers à choisir comme alternative à un régime militaire un parti islamiste, le FIS, à l’issue des premières élections démocratiques dans le monde arabe. C’était en 1991. Vingt ans déjà. Vingt ans plus tard, c’est au tour des tunisiens, des égyptiens, des marocains de faire le même choix.
Si ce choix parut dramatique pour l’Algérie et il le devint, il semble aujourd’hui mieux encaissé par nos voisins. En 1991, les algériens étaient comme seuls sur terre. Internet n’existait pas, même si nous étions armés des premières paraboles pour fuir la télé étouffante de la police politique et de son parti unique le Front de Libération Nationale, le FLN. Notre guerre civile nous l’avons vécue à huis clos dans une guerre sans image, impensable aujourd’hui.
>Pour un 1er Mai révolutionnaire
Appel à un cortège de tête anticolonialiste, antisioniste et révolutionnaire pour la Palestine ce mercredi 1er Mai
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