Que sait-on des heures et des jours qui ont suivi son arrestation ? Peu de choses.
Le 6 janvier, après 14 jours de garde à vue, il est transporté inconscient à l’Hôpital. Quatre jours après, il est déclaré mort.
Le lendemain de cette mort, les autorités finlandaises mettront le dossier sous séquestre pour une durée d’au moins vingt ans et qui dure encore.
Il semblerait que l’information de l’arrestation et de la mort de Farid ait été dévoilée à Barbès par des membres de l’organisation ACTION DIRECTE qui occupaient de nombreux bâtiments du quartier. Et que les articles de la presse française aient alerté les journaux finlandais.
Que sait-on de la présence de deux inspecteurs de la brigade criminelle française lors des interrogatoires très violents ?
Les médecins et les infirmières qui l’ont soigné après avoir témoigné publiquement à propos des traces de coups sur le corps de Farid, se sont tus.
Ainsi dans le mystère et le silence, Farid a rejoint la cohorte des militants révolutionnaires morts aux cours de ces années de lutte.
Et aujourd’hui 40 ans après, nous n’avons qu’une certitude. Malgré les coups et la torture, il n’a pas parlé. Farid a protégé le camarade qui l’accompagnait. Celui-ci ne sera jamais arrêté ni identifié.
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