Les États spéculent sur les banques et s’endettent pour créer de l’argent à tout prix, en l’empruntant à un avenir incertain, ce qui dévalue les monnaies, provoque de l’inflation en appauvrissant les populations. Les paris sur l’imprévisible pillent un futur en dépôt de bilan, le précipitant dans la fin d’un monde qui n’a plus de devenir, laissant échapper malgré-lui, de nouvelles perspectives qui esquissent l’ébauche de changements devenus possibles, et surtout indispensables.
La crise économique et financière, qui ne fait que commencer, est maintenant une crise sociale générale. Il est aujourd’hui clair que les décideurs de la dictature économique ont largement fait preuve de leur irresponsabilité en menant la société à sa faillite promise, ruinant un futur déjà condamné, en polluant toute vie sociale et détruisant irréversiblement la planète. La confiance entre la population et l’élite au pouvoir a été rompu, car tous les décideurs sont tenu responsables de cette situation désastreuse.
La seule issue est à vivre ensemble avec nos différences. Tout en nous ré-appropriant l’emploi de nos vies quotidienne, instaurons la démocratie directe dans les entreprises et tous les établissements publics, une personne une voix, qu’il soit élève ou inspecteur, manutentionnaire ou actionnaire. L’autogestion généralisée de la vie est un minimum nécessaire à un changement de perspective devenu incontournable.
Ni entrave, ni temps mort !
Lukas Stella
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