Le 26 septembre dernier, six personnes, dont au moins deux étudiants de l’école normale rurale (la normal) d’Ayotzinapa1, ont été tuées par des membres de la police de l’État du Guerrero dans la ville d’Iguala. Les policiers, de mèche avec les narcotrafiquants locaux, ont tiré sur plusieurs véhicules qui, pour la plupart, se rendaient dans la capitale du Guerrero pour commémorer le massacre de centaines d’étudiants par l’armée en 1968. Après la sanglante fusillade, une répression très violente et une traque policière dans la ville d’Iguala ont provoqué la disparition de 43 étudiants, toujours portés disparus deux mois plus tard. Ils auraient probablement été sauvagement assassinés par le crime organisé qui a d’ores et déjà revendiqué la mort de 17 d’entre eux.
John Gibler, journaliste indépendant, s’est rendu dans l’État du Guerrero, quelques jours après le massacre, et a interviewé les étudiants survivants d’Ayotzinapa. Le texte qui suit est la traduction en français d’une conférence qu’il a donnée en octobre 2014 au café zapatiste de Mexico.
>Rassemblement pour Gaza, pour la Palestine Samedi 20 avril - 15h Place des Terreaux - Lyon
Ce gouvernement criminel parce qu’il subit des pressions internationales (trop souvent verbales) a bombardé le 1er avril l’ambassade d’Iran à Damas, prenant délibérément le risque d’une extension du conflit, en espérant détourner l’attention de ses crimes génocidaires en Palestine.
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