Mercredi 31 octobre
On compte pour aujourd’hui 4 interpellés parmi les occupants et de nombreux contrôles d’identité, certains policiers étant même accompagnés d’une « physionomiste » lors des contrôles.
Les cabanes ont été systématiquement vidées de leurs occupants puis détruites,
les occupants se perchaient sur les toits, dans les arbres.
Des grimpeurs de la police intervenaient alors pour les déloger.
Un des grimpeurs de la police a fait une chute de 5 mètres (tout seul) depuis une cabane.
De nombreuses personnes sont arrivées aujourd’hui de toutes parts pour soutenir les occupants.
Certaines expulsions ont été jugées illégales ce qui n’a pas empeché les actions policières en cours de continuer.
La ZAD est dévastée.
Les infos de la journée par les occupants de la ZAD :
http://zad.nadir.org/spip.php?article471
Mardi 30 octobre
De 5 heures du matin à 19h 15, les forces de police ont mené dans une offensive majeure contre les habitants de la ZAD.
Très tôt les voies d’accès ont été bloquées.
Tirs de flashballs, de grenades, de lacrymos, arrivées de grues, les grands moyens sont utilisés.
Des blessés sont à déplorer dont un correspondant de 7Seizh (média participatif breton ) ainsi que d’autres militants aux blessures légères.
Deux personnes ont été amenées au poste mais libérées dans la soirée.
Des manifestations de soutien se sont tenues, aussi bien à Notre Dame des Landes où 200 manifestants se sont réunis ainsi qu’à Redon et à St Brieuc.
Appel à un rassemblement de soutien sur place pour la journée du 1er novembre :
http://nantes.indymedia.org/article/26449
Face aux expulsions, manif de réoccupation le 17 novembre :
https://rebellyon.info/NDdL-ZAD-Face-aux-expulsions-le-17.html
Pour suivre les évolutions en direct :
https://zad.nadir.org/spip.php?article465
http://7seizh.info/notre-dame-des-landes-forte-operation-policiere-avant-la-treve-hivernal/
le communiqué de presse rédigé mardi matin :
https://zad.nadir.org/spip.php?article467
« Ils nous jettent à la rue, donc on assume et on l’occupe ! En occupant la route, on créé un moment éphémère dans cette lutte contre l’aéroport Grand ouest. Un moment de rencontre pour celles et ceux qui participent à cette lutte, un moment pour montrer que même si des maisons sont expulsées et détruites, ainsi que des jardins collectifs et des potagers, cela n’entame en rien notre détermination. »
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