Ils, elles m’ont eu

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Ce texte est un chagrin. Un incommensurable chagrin. Le grain de sable que je renvoie pour les pierres qu’on me jette. J’aurais pu à la façon de Zola titrer « J’use » mais n’en veut abuser à tort. Qui se cherche des excuses en ce monde ? De la faute à Voltaire et à Rousseau si je ne suis ni sectaire ni sot ? Nul n’est besoin de lapider encore quelques pensées ; de liberté en modèle, je n’en trouve guère ayant souffert. Comment peut-on lutter contre la bêtise ? Impossible, elle n’a qu’un contre-courant, l’Homme qui poétise, et tous les autres vers disent le contraire.

On assassine et la colchicine réenchante l’éclairage moral, on assassine à coups de détresse respiratoire en étouffant le libre arbitre, en bons actionnaires qui usent leurs souliers.
Je pourrais citer vingt et vains auteurs qui diraient combien nous sommes captivé-es et capturé-es par une illusion sociale, et ne ferait pourtant pas pousser un oasis d’ombrage sous ces casques coloniaux qui prêchent le mirage et en dissertent. Ce n’est donc pas moi qui déserte, c’est la « peupleraie » qui chasse l’ermite tant il ne veut et ne peut plier.
L’Homme est dans un déni par aisance, le déniaiser passera alors par l’horreur absolue.
Ce texte est un incommensurable dernier chagrin, car rien n’est encore gratuit dans ce monde, hormis l’insoumis, profondément, sous des terres arides.

Vous voulez un article sur le sort qu’on vous réserve ? Un seul alors, le dernier.

Oui, ils et elles m’ont eut.
Qui ? La machine d’Etat et ses citoyen-nes.
Depuis quand ? Depuis tout petit car je ne correspondais pas aux "sociables uni-es".
Devez-vous vous inquiéter ? Peut-être, sauf si vous aimez la famille casanière, la scolarité bananière, la professionnalisation routinière. Rien à craindre si vous adorez l’autorité et l’argent, les loisirs et les plaisirs, la camaraderie et les fêtes annuelles.
Ils, elles m’ont eut car je remet tout cela en cause, radicalement, et que même parmi les mien-nes, cela ne se fait pas !
La révolution vous dites ? Foutez-vous de ma gueule ! Que revienne le soleil au point du jour et je lui mettrais une chaîne à un piquet pour qu’il arrête ce jour sans fin.
Le loup dans la bergerie ! Elle est bien bonne celle-là ! Cachez-vous dans un troupeau de moutons et voyons d’abord si on vous isolera pas si vous marchez sur deux pattes.
Le marionnettiste est fait du même bois que sa marionnette.
Entendons-nous un enfant qui veut s’exprimer autour d’une table d’adultes ? Non, la plupart du temps, il ressent n’avoir aucune existence.
L’enfant est rebelle, il est dans le dilemme de refuser d’être le relais, mais depuis l’apparition du robot dans la sphère sociale, la crise majeure est née, tant le mécanisme de l’avatar commandé procède de la domination totalitaire. Le jouet doit rendre serein l’enfant, mais au fond de lui, il sait instinctivement que le robot peut annihiler l’esprit critique et le refus. L’automate sera un jour opposé aux êtres de chair et de sang, car contre le rebelle, le canon a toujours grossi....
Le système social, même amélioré, est un banquet de titans où chaque convive voudra toujours sa part. Leur appétit est garant du festin, la faim fera toujours leur force et ne verront que faiblesse dans l’anorexie mentale des idées.
Comme a dit Stendhal : "j’aime la force, et la force que j’aime, une fourmi peut en montrer autant qu’un éléphant."

Bon peuple, ne va rien perdre que d’autres ont déjà désigné comme leur criminelle médiocrité !

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