Infos du jeudi 23/03 du mouvement contre la loi sur l’égalité des chances à Lyon

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Brèves d’une journée agitée. Forum dispo pour complément d’infos. Merci à toutes les personnes qui envoient leurs infos.

- Matinée. Seules 380 personnes ont pu embarquer à Perrache ce matin à 7h pour aller manifester à Paris, alors que 2 000 souhaitaient le faire. Après avoir bloqué le périphérique pendant un quart d’heure avant de se faire éjecter par les lacrymos des CRS, les restant-es ont alors défilé de Perrache à la Bourse du travail, passant devant les lycée Récamier et Ampère-Saxe pour appeler au débrayage. Récit de la matinée sur l’article Le 23/03 à Lyon, c’est l’esprit de subversion et sur La jeunesse unie contre le CPE.

- Aprèm. Manif à 14 h au départ de Bellecour : de 4 000 la manif double rapidement pour atteindre les 8 000 personnes, essentiellement lycéenNEs et étudiantEs. Une forte présence policière autour et dans le cortège finit par arriver à ses fins : la charge brutale.
Au moins 5 personnes ont été arrêtées dont une à la gare le matin. Une « permanence » sera présente demain pour les 24 premières heures de garde à vue devant l’Hôtel de Police Marius Berliet, dans le 8e pour tenter d’en savoir plus (la tranche 12 h - 14 h30 reste à combler).
Il faudrait aussi aller aux comparutions immédiates au TGI au cas où (salle G à 14h). (Si nouvelles, merci de faire suivre par mail auprès de « draoude (arobase) no-log.org »). À quand une « legal team » ?. Plus de détails sur l’article Récit de la manif anti CPE du 23 mars après-midi.

- L’AG Interfacs se déroulait à partir de 18 h : il est demandé à la quasi unanimité la présence pour les prochaines manifs du légendaire SO de la CGT. Autres infos ?

- Lyon III Manufacture : pas d’action à l’ancienne manufacture des tabacs, Lyon 3, aujourd’hui , alors que depuis 2 jours des tractages avaient eu lieu les matinées. Les lycéens ne sont pas passés sur le site de la manu aujourd’hui.
AG demain vendredi 24 mars à midi. L’ordre du jour est peu connu mais on peut déjà dire que sera suggérée une proposition soumise au vote pour banaliser les journées de mobilisation contre la loi sur l’égalité des chances. Cette assemblée générale est organisée par le comité de mobilisation de Lyon III et se déroulera en amphithéatre.

- La journée à Ambérieu : http://rebellyon.info/article1851.html

  • Le 30 mai 2006 à 10:53

    La vie est telement simple, d’un coté les étudiants avides de liberté et d’égalité des chances ,et de l’autre les flics,séides du pouvoir qui eux sont sans ame et n’ont pas d’enfants et par conséquent ne s’inquiètent absolument pas du lendemain.

  • Le 27 mars 2006 à 01:51, par thomas « por les billets »

    Merci de l’explication que tu apportes car j’avais « lègèrement les boules ». Merci donc car n’étant pas un grand partisan de certains syndicats étudiants je voyait le mal plus loin...
    Alors c’est cool car au moins j’aurais l’air moins con...

  • Le 26 mars 2006 à 15:16, par notna

    Certes, le rdv pour partir à Paris avait été fixé à 8h lors des AG de mardi et mercredi, pour la simple et bonne raison que la SNCF nous avait dit que les trains partiraient entre 8h et 11h... Or on a appris au tout dernier moment, c’est-à-dire mercredi soir, pendant l’AG ville, que les trains partiraient en fait à 7h. Si manipulation il y a, ce n’est pas de la part des soit-disant « bureaucrates », mais bien de la SNCF.
    D’ailleurs, à propos de cette charge un peu absurde contre les « bureaucrates », je pense que tout le monde aurait été bien content que les camarades de l’UNEF, de la fraction de LO et de la LCR qui se sont chargé de négocier avec la SNCF et la région parviennent à obtenir 3000 places gratuites ou à 5 euros. Il est un peu facile de leur taper dessus a posteriori : les donneurs de leçon n’étaient pas là, devant la région, pour faire pression et obtenir tout de même les 20000 euros qui ont permis à Lyon de « tenir son Paris » (Banderole des lyonnais lors de la manif à Paris).
    Dernière précision : tous les camarades qui ont négocié ces places de trains, sans exception, sont resté à Lyon et se sont fait gazer comme les autres sur le périph ! Les places ont été distribuées lors de l’AG ville du mercredi soir à tou-t-e-s ceux-lles qui voulaient partir. J’imagine même pas le bordel si on les avait distribué à la criée devant la gare...
    Voilà. Quelques précisions utiles afin d’éviter que de fausses rumeurs circulent...

  • Le 25 mars 2006 à 12:48

    ben c’est pas maintenant qu’il faut lacher !!!
    Plusieurs mois de lutte, plusieurs jours de blocage total, un gouvernement qui se crispe, Villepin de plus en plus isolé ( même par le MEDEF, c’est dire )...
    Allez ncore une semaine de blocage, 1 ou 2 jours de grève générale, plus quelques actions spéctaculaire.... et on gagne !!!

  • Le 25 mars 2006 à 12:19

    Désolé, je ne suis dans aucun syndicat et je suis parti sur Paris avec 400 autres étudiants jeudi matin (désolé j’aurai aimé pouvoir dire qu’il y avait en majorité des bureacrates mais ce n’était pas le cas, vraiment). Tout s’est décidé très vite, car on a eu les places que le mercredi soir. Beaucoup de monde voulait partir pour cette manifestation centrale à Paris, qui devait se terminer devant l’assemblée nationale (AG de ville mercredi 22 à 19h). Le PS, la CGT cheminaux nous on mis des battons dans les roues, et à Paris on était attendu à la manif par des centaines de « fachos-briseur de manif » (désolé on ne peut pas appeler ca des casseurs quand ils tentent d’intimider le cortège).

    J’entends des personnes qui regrettent que 400 étudiants soient partis à Paris, c’est vrai on aurait du être des milliers à partir, et pas seulement de Lyon ! Mais on a montré (voir media) que les jeunes savent s’organiser (malgré les obstacles) et porter un message politique clair : le gouvernement est à Paris, et bien si il nous entends pas on va manifester directement devant l’assemblée, tous ensemble.

    On a été naif de croire que tout se passerait dans une ambiance bon enfant, le conflit se durcit et le gouvernement va utiliser toutes les magouilles et intimidations dans sa poche (voir conflit des lycéens en 2005). Les prochaines AG devront prévoir un service d’ordre en beton, sérieux et équipé pour éviter les provocs et l’intimidation. (voir article de Laurène sur indy paris : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=55512 )

    Je ne parles pas des casseurs et je ne parles pas d’intervenir pour une vitrine brisée ou un pavé lancé contre un CRS. Je parle de jeunes, venus de banlieues ou non, blancs, noirs, jaunes peu importe, venus pour intimider le cortège et qui ont choisi, consciemment ou non d’être le soutient le plus sur de Villepin et Sarkozy (encore plus efficace que les CRS). Leurs actes les ont mis dans le camps opposé au notre, il faut être clair et ferme : l’intimidation ne passera pas.

    Le plus gros danger pour le mouvement ne vient plus des CRS en uniforme.

  • Le 25 mars 2006 à 02:11

    Voir abondamment le site d’indy Paris pour ces discussions : et voir aussi à décider comment réagir au cas où (perso, les magasins ça me va, les manifestants ça ne me va plus du tout) ; les CRS en face, le chercheur-de-merde derrière, et pour l’instant, au moins sur Lyon, pas de fafs à droite. Où allons-nous ? Je crois que le mot reste bien : défendons-nous. (in Subway : « restons groupés »). Ah oui, et évitez l’amalgame : casseur = banlieue = reubeu = immigré = terrorriste = ... . Svp. Ca serait trop facile et on se croira trop vite sur TF1.

  • Le 24 mars 2006 à 23:58, par Mharsu

    Si comme selon tes dires, les poulets s’acharnent avec le plus de férocité et arbitrairement contre les manifestants « black-beur » arborant survets&casquettes, alors oui, (gros) problème il-y-a !

    Mais peut être ce dont j’ai été témoin, peut apporter un autre regard sur la situation ... Je ne reviendrai pas sur la distinction en tant que « critère ethnique » pour déterminer les « casseurs », qui, nous serons sans doute d’accord sur ce point, sont tous simplement ceux chez qui la violence prend le pas sur la résolution pacifique du mouvement, quand elle n’est pas tout simplement la (seule) motivation qui les anime.

    Une fois l’objet cernée, les faits (relatifs à ce que j’ai pu voir personellement) : tu mentionnes la place Guichard, où les « lycéens et quelques étudiants » de ton précédent post, « chargent à leur tour les [flics - pour faire plus court] ». En effet, sauf que pour moi, ce même rassemblement n’était ni plus ni moins composé que de ces fameux « casseurs ». Ceux là même qui s’en sont pris à d’autres manifestants (et je devrais dire « aux manifestants »), sans raison valable, tout au long du cortège, et jusqu’à la place Guichard (le tout ponctué de variantes de « j’veux m’bastonner », cherchant prétextes à gauche et à droite et sautant sur la première occassion pour s’embrouiller). Bref, de toutes façons, ils cherchaient les CRS où ils sont les CRS ?! », c’est vrai que le manifestant lambda, c’est mou, et ça se défend pas énormément), et réciproquement. La suite, on la devine (et malheureusement, tous ceux qui trainent dans la zone trinquent).

    Ne te trompe pas sur mon message, mais par rapport à ce genre de personnes, je ne me sens pas du tout solidaire, et par conséquent : « nous ne sommes (pas) tous des casseurs ».

    Bien à toi,

    Mharsu.

  • Le 24 mars 2006 à 21:24

    Je suis étudiante à Lyon 2... Les étudiants de l’IEP de Lyon se moquent bien de nous. Il en appel à une poursuite du mouvement de blocage dans nos amphis mais ils décident une suspension des cours et du blocage dans les leurs ! Pourquoi ? Pour aller faire un week end au soleil avec les autres étudiants des IEP de France à Aix en Provence... Comme par hasard, le lieu de rencontre de la coordination nationale est à... Aix en Provence.

    Désormais, je refuse le blocage. Désolé.

  • Le 24 mars 2006 à 15:29, par Aimma

    Il est à noter que les flics tentent de distinguer « étudiants » et « casseurs »... J’ai pu remarquer que les « casseurs » ne sont autres que des lycéens anti-CPE qui ont la malchance de venir de Venissieux, Villeurbanne et Vaulx en Velin, d’être black ou beur et de porter survets et casquettes... La BAC les a clairement distingué des autres, en les encerclant, les provoquant et en les arretant à grands coups de tazzer tout au long de la manif, jusqu’à ce que Place Guichard ce qui devait arriver arrive : excedés par le harcelement policier, les lycéens avec quelques étudiants, chargent à leur tour les chiens de garde du gouvernement.
    La distinction « étudiants » et « casseurs » ne se limite pas à des critéres ethniques ou de style. En effet, les CRS se contentent (et c’est déjà beaucoup) de gazer les « étudiants ». Par contre les soi-disants « casseurs », eux ont le droit au tazzer, nous l’avons dit, mais aussi aux matraques, flashball et autres armes repressives. Si les flics se contentent de disperser les « étudiants », au contraire ils arrêtent arbitrairement les « casseurs », pour nous « protéger »...
    Par conséquent, face à cette discrimination, nous pouvons affirmer que nous sommes tous des casseurs !

  • Le 24 mars 2006 à 14:25, par MIke D

    j’aurais préferé personnelement que ces 300 et quelque poersonnes ne partent pas et restent avec nous à Lyon pour foutre le bordel...
    je pense qu’on aurait bien eu besoin d’eux...
    mike D

  • Le 23 mars 2006 à 22:43, par Thomas billet

    Comment 300 peuvent partir à Paris a 7 heure depuis la Part Dieu quand on donne rendez-vous à 8 heure à Perrache ? (Je n’étais pas seul a Perrache). Je repose donc la question qui a choisit les privilégiés (l’UNEF) ? Pendant que certain partent en douce d’autres en tout cas bouffent du gaz alors à méditer....

  • Le 23 mars 2006 à 21:18, par Anna

    Quelques infos sur la journée du 23

    Il y aurait eu 50 interpellations sur Lyon

    Le blocage de Lyon II est prévu pour demain

    Le sitting du matin (périph) et la manif de l’après midi ont été assez musclé (charges des crs, gaz lacrimo, intervention et provocation des forces de l’ordre)

    Continuons à manifester, mais ne nous laissons pas avoir par les provocations ! Ne soyons pas bourrins mais malins !Nous arrivons à un seuil de mobilisation fort et les flics essaient de nous démoraliser, de casser la moblisation ! Le combat continu !

    Courage à tous !

  • Le 23 mars 2006 à 20:11, par dopdop

    Qui a décidé a qui allaient les places gratuites ? Et qui les a obtenues ? Les bureaucrates ?

  • Le 23 mars 2006 à 17:47, par Comité d’action de La martiniere CENTRALE

    aujourd’hui, une AG regroupant plusieurs centaines d’eleves du premier et second degré a eu lieu à La Martiniere Terreaux dans le bâtiment de la CENTRALE. (Celui qui est en face de la poste, rue de La martiniere).
    Il a été décidé de voter une motion CONTRE LE CPE, une autre CONTRE LE GOUVERNEMENT neoliberal qui pourrit nos acquis sociaux en polluant la population... En revanche, le proviseur s’est interposé pour interdire le blocage de son etablissement, lui même clé dans l’académie de Lyon. En effet, certaines classes sont uniques en Rhône-Alpes, comme les classes preparatoires en art graphique.
    En bloquant ce lycée, c’est tout un pôle d’education que nous bloquerons. Petit par l’effectif, il est IMMENSE par les moyens alloués à ces classes, et tout à fait représentant de cette volonté du gouvernement en matiere d’education.

    Nous avons formé avec quelques camarades, un comité d’action visant à BLOQUER La Martiniere. Aussi, nous vous appellons tous, lycéens, etudiants, travailleurs, chômeurs, précaires à venir BLOQUER La Martiniere Centrale à 12h.

    Cet horaire a été choisi lors d’une AG effectué sur la place, devant l’etablissement. C’est à cet heure ci que nous pourrons le bloquer le plus facilement possible, les personnels etant partis manger à l’autre martiniere.

    En concentrant le mouvement sur divers sites, nous sommes tels des pieuvres, nous prenons notre proie en tenaille, jusqu’à ce qu’elle cède. Prenons cet etablissement clé des pentes, proche de la mairie.

    ASSEZ de ces politiques liberales visant à detruire tous nos acquis defendus au cours de nombreuses luttes.
    Nos vies valent bien mieux que le travail.

    BLOCAGE DU LYCEE LA MARTINIERE CENTRALE (rue de la martiniere pres de la place des terreaux).
    RENDEZ VOUS A 12H00 POUR UN BLOCAGE ILLIMITE.

  • Le 23 mars 2006 à 17:38

    J’étais sur les quais ce matin et j’ai vu les chiens de garde du capital foncer vers vous, camarades. Je n’avais qu’une envie, foncer sur eux. Malheureusement cette flicaille était beaucoup trop nombreuse...
    Des paniers à salades, des canons à eau aussi (je crois), des bus de poulets (contaminés à la grippe aviaire) en veux-tu en voilà.

    Camarades, le grand soir est proche.

    Camarades, la droite a assez mené sa politique de casse sociale, de destruction de la jeunesse, cette politique xénophobe, fasciste, antiféministe, ultralibérale.

    Camarades, seule une vraie révolution prolétarienne peut nous mener à la victoire.

    Camarades, le 28 mars, grace à nos autres camarades de la CGT, Sud, et des autres syndicats professionnels, nous allons faire chanceler ce gouvernement de moutons et de fascistes.

    Camarades, le fascisme pointe le bout de son nez. 1936 revient à grandes jambes...
    La déclaration des droits de l’Homme de 1793 en France nous permet de nous révolter si nos libertés sont en danger, si elles sont bafouées. Un véritable droit à la désobéissance civile !!
    Camarades, engouffrons-nous dans la brêche, et luttons contre le capital !!

    Révolution totale anticapitaliste et antifasciste contre la société capitalisée !!!

  • Le 23 mars 2006 à 15:35

    hier matin c’est plus de 300 lycéen-nes qui ont manifesté ’spontanément’ sur le bd des Etats Unis dans le 8e en direction de plusieurs lycées et collèges de l’arrondissement.

    ce matin encore, 150 lycéen-nes et collègien-nes ont manifesté dans le
    même secteur (mais sur les trottoirs) jusqu’à l’intervention des casqués
    qui ont dispersé violemment les jeunes à hauteur de la rue Beauvisage
    (marché couvert). Les passant-e-s et les habitant-e-s du quartier se
    sont rassemblés autour des policiers rejoints par d’autres CRS qui
    finalement sont repartis vers 11 h. Les casqués ne sont pas les bienvenus.

    d’autres rassemblements de jeunes dans le quartier des Etats Unis ont
    également eu lieu depuis le début de l’aprèm. Les forces de police ne
    cessent de se déployer dans tout le secteur. Quelques échauffourées, un
    peu de casse... La tension est palpable entre les jeunes et la police,
    il reste quelques braises depuis les émeutes de novembre dernier.

    je n’ai pas pu voir s’il y avait eu des arrestations.

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