Un rassemblement a été organisé ce vendredi 17 juin à l’occasion de l’élection présidentielle en Iran, pour protester contre les récurrentes violations des droits de l’homme, des femmes, des travailleurs et des enfants dans ce pays, soumis à la dictature criminelle du régime islamiste tortionnaire.
Pour la première fois à Lyon, la France a autorisé le régime iranien à installer un bureau de vote, à l’hôtel Mercure, prés de la place de la République. Contre ces élections fantoches, une vingtaine de personnes, militants iraniens et soutiens français, se sont rassemblées devant cet hôtel.
Une autorisation de se rassembler a été demandée en préfecture, et dans un premier temps acceptée, avant que la préfecture ne remette en cause notre droit à manifester en contactant les responsables de l’Association de Délivrance de la femme, qui avait déposé la demande, pour nous dissuader de manifester.
La police a dispersé le rassemblement et nous a obligé à reculer ; nous sommes ensuite retournés pacifiquement devant l’hôtel Mercure, sur la terrasse d’un café qui lui fait face. Encore une fois, la police nous a dispersé, plus violemment encore, puisque deux personnes ont été violentées, et souffrent de contusions aux bras.
Nous constatons qu’une fois de plus, l’Etat français a choisi de criminaliser les militants des droits de l’homme et de la femme et de l’égalité, et s’est porté en renfort de la dictature iranienne. Nous ne pouvons nous empêcher de penser que les intérêts économiques et géopolitiques des dirigeants français ne sont pas étrangers à un tel comportement antidémocratique.
Nous n’en resterons pas là, et appelons tous les militants des droits de l’homme, de gauche et libertaires, les féministes, à nous rejoindre pour donner une suite politique à ce grave déni de démocratie, pour défendre le droit de manifester.
Rendez-vous lundi 20 juin, à 18h30, dans le petit parc à proximité du métro Gratte-ciel (ligne A), pour nous réunir et discuter.
Association de Délivrance de la Femme, Solidarité Irak, Jeunesses Communistes, des militants français et iraniens.
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