Depuis plusieurs semaines, le ministère et ses exécutants locaux usaient de la carotte et du bâton pour nous faire plier et dissuader les élus de voter contre le passage au RCE.
Le ministère avait même promis 250 000 euros si Lyon 2 acceptait de mettre en œuvre ses plans avant le 1er janvier et jusqu’à’ a 65 000 euros de prime pour son président : son zèle appliqué à vendre l’Université au patronat s’en trouve vite expliqué.
L’Université oubliait cependant que nous ne sommes pas des ânes et qu’il sera toujours hors de question de se soumettre aux injonctions d’un gouvernement d’exploiteur/euses qui sert les intérêts d’une minorité !
La veille, organisations, associations et syndicats déposés à l’Université avaient même été empêchés de se réunir. La sécurité ayant reçu pour ordre de fermer les bâtiments afin que les « étudiants ne se réunissent pas ».
Nous dénonçons l’utilisation de la sécurité incendie de l’université comme milice à la solde de la présidence, ceux-ci faisant l’objet de pressions sur le non renouvellement de leur contrat.
De plus, l’Université avait embauché pour l’occasion des vigiles privés, pour plusieurs milliers d’euros la journée, pour suppléer les 7 membres de la sécurité incendie chargés de garder l’entrée du Conseil.
Pendant tout ce temps, après s’être fait molesté par les vigiles, l’élu de la FSE sortit informer ses camardes, a été empêché de siéger au conseil. Le vote au CA, en plus d’être illégitime, est donc entaché d’illégalité.
Q{{}}u’ils sachent que les forces syndicales de lutte et de classe de l’Université Lyon 2 continuent et continueront de dénoncer la privatisation déguisée de nos universités.
Nous ne cesserons jamais de nous battre pour une université gratuite, laïque, critique et populaire !
Seule la lutte paie !
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info