La lutte continue contre le TGV Lyon-Turin ... en Italie !

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No Tav 21 compléments
Manif et grève générale dans tout le Val Susa mercredi 16 novembre contre le TGV Lyon-Turin.

Mercredi 16 novembre, toutes les entreprises vont voir leurs activités fort réduites, les lycées les écoles en général aussi, ainsi que toutes les administrations sauf bien sûr les flics qui seront au turbin.
La grève générale décidée dans toute les entreprises de la vallée va surement faire tâche d’huile dans le Piemont.

En effet le combat contre le TGV (voir à partir de Rebellyon ici et ) est entré dans une nouvelle phase, celle où le combat rejoint le la remise en question du systéme capitaliste : ce mode d’exploitation fondé sur l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

Mercredi la manif partira de Bussoleno jusqu’à Susa, derriere le Mont Cenis, du côté italien.

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Encore une fois je ne retomberai pas dans la litanie de noter que le calme absolu règne du côté français. Si je puis me permettre la comparaison avec une grève, même les habitants de la Maurienne semblent jouer le rôle de « jaunes » dans ce conflit qui pourtant devrait intéresser toutes les personnes pour qui internationalisme et solidarité signifient quelque chose.

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À n’en pas douter, la frontière sera grandement et bravement défendue le 16 par deux équipes ( flics douaniers et autres) pour que des personnes ayant l’idée d’aller apporter leur solidarité en soient dissuadees. Mais l’espace est grand entre Lyon et la frontière pour que nous puissons envoyer un message de soutien à nos amis nos compagnons et compagnes de lutte .

Nous devons nous activer dans la région pour enfin commencer à se mobiliser contre ce projet que le Conseil régional Rhône-Alpes décrit comme pharaonique.

Non au TGV Lyon Turin

Soutien à tous les inculpés
De ce côté ci comme de l’autre, solidarité anti capitaliste.


Zone concernée par le tracé de la ligne TGV lyon-Turin en Italie :
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  • Le 5 février 2007 à 23:29, par Michaël

    Le ferroutage peut se faire sur les lignes déjà existantes. Il n’est pas utilisé en France car il est trop cher pour les entreprises qui préfèrent l’autoroute. Aucune loi n’oblige le ferroutage.
    Le TGV, c’est exclusivement pour les voyageurs. Oui. Mais les autres lignes, c’est pour le reste : le fret, les TER, ...

  • Le 14 janvier 2006 à 19:04

    C’est bien la le probleme en Italie, en France comme ailleurs. Ceux qui veulent la democratie la rejettent lorsqu’elle amene les elus (democratiquement elus) a prendre des decisions qui ne leur plaisent pas.
    C’est pour cela que l’opposition est toujours si violante pour le Pouvoir.

  • Le 14 janvier 2006 à 18:59

    Tout a fait d’accord, malgre un premier message de reaction contre cette lutte stupide.
    Comme je le dis dans ce premier message, la discussion n’est que politique. Effectivement il est honteux de ne pas consulter les populations traversees avant de prendre des decisions de telles ampleurs.
    Je reste optimiste. La paix de la vallee sera obtenue un jour par cette concertation qui n’a pas lieu aujourd’hui, et les travaux entrepris du cote francais (et les etudes en cours du cote italien) ne seront pas vains.
    Au bout du compte les habitants de la vallee de la Bardonneche et de la Doire Ripaire seront satisfaits au meme titre que ceux de la vallee de la Maurienne.

  • Le 14 janvier 2006 à 18:49

    Etant expert ferroviaire francais travaillant avec des collegues italiens, je ne peux laisser passer l’occasion de m’etonner de la connaissance tout a fait incomplete de ce projet par la population des vallees.
    Les technologies de construction d’une voie ferroviaire a grande vitesse sont bien connues et ont beaucoup evolue. Le fret a grande vitesse existera. Cependant la construction de ce tunnel de base ne signifie pas la destruction de la ligne actuelle par le tunnel du Mont-Cenis, tres performante de surcroit.
    Les infrastructures routieres sont autrement plus encombrantes et les « objets » qui y circulent (1 poids lourd toutes les 12 secondes) sont autrement plus polluants.
    Il ne peut y avoir de discussion autrement que purement politique et malheureusement contraire a l’interet des vallees. Ce debat lamentable est tout a fait oppose a celui qui q eu lieu a propos de la vallee d’Aspe et du tunnel routier du Somport.
    Y aurait-il des incoherences chez nos amis les verts ?
    Qui donc a interet a developper le trafic routier ?
    Jacques

  • Le 20 décembre 2005 à 20:48, par raf

    de plus, la grande majorité des manifestants étaient du val de suze.
    donc , à mon avis, le problème est plus dans le fait que la vallée commence à saturer en infrastructures , qu’un problème de capitalisme ou de je ne sais quoi. mais, ok, c’est tout à fait compréhensible.
    quand on me parle de 2 nationales, j’avoue que j’ai du mal à comprendre ! pourquoi il y en a 2, et comment a t-on pu en arriver là ?
    ma question est donc, comment faire pour ne garder que la meilleure solution et ne pas se contenter de ce qu’on a et qui n’est pas forcément la meilleure solution ?

  • Le 20 décembre 2005 à 20:30, par raf

    tout ce qui est dit est correct. sauf que refuser la ligne ferroviaire ne va pas faire diminuer le nombre de poids lourds transportant des patates de hollande et autres marchandises des 4 coins de l’europe.
    alors quelle est la solution pour les anti-ferroviaires ?
    en 2020, ca ne sera pas 1 autoroute que vous aurez , mais 2 !!(on parle quand même d’un 2e tunnel au fréjus)
    pour ma part, mon choix est vite fait.

  • Le 8 décembre 2005 à 22:48

    Reponse a Lauro :

    1-Tu as raison en partie sur les aberrations du systeme capitaliste (je prefere dire " a economie de marché"), mais on ne rejette pas en bloc un systeme parce qu’il a des effets pervers, (sinon, il faut rejeter la democratie aussi) surtout quand on ne propose rien a la place...

    2-Je ne vois pas le rapport que cela a avec le transport de voyageurs.

    3-la lutte des Val Susain, pour comprehensible qu’elle soit, prendrait plus de force s’il au lieu d’etre "contre" et un point c’est tout, ils proposaient autre chose d’un peu serieux (et pas "modifier l’economie du monde pour les arranger").

    4- pourquoi d’un coté des Alpes tous le monde veut son TGV, et de l’autre coté, “tous le monde” (entre guillemets) est contre ?

    Reponse a Valle di Susa :
    Tu dis : "Nous ne sommes pas des nombres, nous sommes des personnes : on l’appelle démocratie, je crois. "

    C’est exact, le democratie, c’est se plier a la volonté du plus grand nombre.
    L’Italie, jusqu’a nouvel ordre, est une democratie (même si je n’aime pas ses dirigeants), donc le plus grand nombre a elu des gens qui decident en leur nom. Donc le plus grand nombre est pour cette ligne.
    Si tu respectes la democratie, que tu brandis, et si tu respectes tes propres ecrits, tu dois donc l’accepter.

    Les boules ! hein ?
     ;-)

  • Le 2 décembre 2005 à 11:38, par luc

    entierement d’accord si tu as plus d’infos ou plus de chose à dire tu peux m’envoyer un message je le transmettrais
    La bataille qui s’est engagée lcontre ce projet est à la mesure des énormes investissement qui sont en jeu
    Par contre il me semble bizzare que tu affirme 50000 lmanifestants le 16 alors que les chiffres sur lesquels il semble tout le monde s’est mis d’accord c’est 80000
    Mais c’est rien l’importance de la mobilisation en France et dans cette région Rhones Alpes est essentielle pour moi et mes amis et je suis très malheureux que nous ne puissions pas faire pluspour aider les habitants du Val Susa dans leur mouvement de résistance

  • Le 1er décembre 2005 à 11:34, par Proder - Valle di Susa

    Avant de parler il faudrait etre informés. Moi j’habite dans cette vallée et je ne voudrait pas, comme tout le monde, qu’on la sacrifie au « progrès ». Nous ne sommes pas des nombres, nous sommes des personnes : on l’appelle démocratie, je crois. Notre vallée a dèjà 1 fleuve, 2 routes nationaux, 1 autoroute, 1 chemin fer, 1 ligne electrique. Nous avons donné, beaucoup. Le 16 novembre plus de 50.000 personnes sur les 70.000 qui vivent ici ont protesté contre le TGV, sans accepter les provocations de milliers de policiers. Les travaux termineront, peut etre dans le 2020, quand on a pas donnés surs de l’effective utilisation de la ligne. Dans ce periode centains de camions passerons dans la vallée pour transporter millions de mètres cubiques de rochers contenants uranium et amiante empoissonnant les habitants : ici la percentage de cancers est dèjà plus autre de la moyenne italienne. Le cout du travail est de 20 milliards d’euros quand en Italie il n’y a pas d’argent, les taxes augmentent et la pauvreté touche chaque jour plus de personnes. L’unique raison est la corruption et l’enorme quantité d’argent pour les parties politiques de tous les couleurs. Les marchandises ne voyagent pas en TGV. Et alors ? Tout ca pour faire arriver a Paris 4 couilles une demi heure en avance par rapport a l’avion ? On detruit une vallée pour ca ? Transport populaire ? Avant de parler controler les prix svp !!! On parle de choses serieuses ici, de survivance d’une communauté vieille de dizaines de siecles contre une conception aberrant du capitalisme, pire du stalinisme.

  • Le 29 novembre 2005 à 10:39, par Del Prado Lauro

    Affirmer que le transport ferroviaire (à l’énergie atomique) est un des moins polluants c’est aller un peu vite, et sans se préoccuper de ce qui se transporte à travers l’Europe c’est un peur court.

    Si on jetait un oeil dans les camions qui sillonnent nos routes on apprendrait, entre autres choses que :
    - à Marseille on fabrique des yahourts avec du lait de Normandie
    - les agneaux de Sisteron viennent de Pologne
    - les huître de Normandie sont affinées dans les claires de l’île d’Oléron
    - les bovins du Massif Central sont abbatus en Italie por être revendus en France
    - l’eau des Alpes est embouteillée en Hollande...
    ... et la liste n’est pas exhaustive.

    On pourrair rajouter à cela le fait que les navires boudent de plus en plus les ports de Marseille et de Gênes pour aller décharger leur cargaison à Amsterdam ou Rotterdam. Bien évidemment le tout redescend ensuite par les routes (et bientôt le chemin de fer) vers la méditerrannée.

    Après cela, on s’étonne à peine quand on apprend de la bouche de Jean Pierre Coff, sur France Inter, qu’un camion qui transportait des tomates hallandaises vers l’Espagne a percuté un autre camion qui remontait des tomates d’Espagne en direction de la Hollande. Cela pourrait prêter à rire s’il n’y avait pas eu la catastrophe du tunnel du Mont Blanc, provoquée par un camion qui ramenait en Hollande des chips fabriquées en Italie avec des pommes de terre hollandaises.

    Et avec le ferroutage on pourra mutiplier cette gabegie généralisée par quatre. On comprend que les Valsusains refusent de sacrifier leur tranquilité et leur sommeil au profit d’un système écomique aussi abberrant.

    Lauro -
    Grenoble

  • Le 17 novembre 2005 à 16:37

    Aprés plus ample information, il semble que certains manifestants soient beaucoup plus raisonnables et beaucoup plus intelligents que certains articles publiés sur ce site ne pourraient le laisser supposer.
    Le probleme n’a rien a voir avec la lutte contre le capitalisme, la gratuité des transport, et tous ce que l’on veut bien y mettre dedans.
    Ci dessous quelques citations :

    - « Nous ne défendons pas notre pré carré, mais il est illusoire de penser qu’on puisse exécuter des projets pharaoniques sans consulter les populations concernées » frère Joseph Giunti, prieur du couvent franciscain de Suse.

    Et bien la, effectivement, on ne peut pas ne pas etre d’accord, si le gouvernement Italien a decidé de cette ligne sans consultation locale, il a fait une connerie (par contre ça aurait été bien de le savoir avant de commencer les travaux coté Français)

    - « Pour notre malheur, notre vallée est déjà traversée par une autoroute, une ligne ferroviaire, deux routes nationales. Nous sommes ouverts à l’Europe et comprenons qu’il puisse s’agir d’un projet prioritaire, mais nous devons aussi défendre nos administrés » Sandro Plano, réformateur de gauche et maire de Suse. Le Val de Suse, long de 80 km, est large de seulement 300 à 800 mètres selon les endroits.
    - « Notre petit territoire est déjà surchargé d’infrastructures, explique Antonio Ferrentino, président de la communauté de montagne, nous avons une autoroute, deux nationales, deux lignes électriques à haute tension et une ligne ferroviaire internationale. Nous ne pouvons supporter une ligne supplémentaire, qui plus est à grande vitesse. »

    La encore d’accord, MM. Planoe et Ferrentino, semblent etre davantage opposé a la façon dont ce projet est imposé a la region (et apparemment, ils ont raison) qu’au principe d’une ligne ferroviaire.

    - Même les écologistes italiens s’opposent au projet. « Cela peut paraître paradoxal, alors que nous militons toujours en faveur du rail. Mais il faut prendre en compte le caractère particulier de la Val di Susa », souligne la députée européenne Monica Frassoni.

    Ben il semble malheureusement que les Italiens procédent comme on le faisait encore en France il y a 30 ans : sans demander l’avis aux riverains.
    Les choses ont progressé de notre coté des Alpes et les collectivités territoriales, associations, riverains sont non seulement consultés, mais largement impliquées dans le choix et l’implantation des nouvelles lignes.
    A titre d’exemple, le TGV mediterranée a pris autant de temps a etre negocié (de 1989 à 1995) qu’a etre construit (de 1995 à 2001).
    Il est passé du rang d’ennemi public numero 1 au role de vitrine de modernité et de dynamisme de la region.
    Bon, c’est con, l’attitude du gouvernement Italien va couter cher a tous le monde...

    Enfin, soyons optimiste, Berlusconi ne sera pas toujours là

    Sources : http://www.liberation.fr/page.php?Article=339006
    et : http://www.lefigaro.fr/europe/20051117.FIG0135.html?075727

  • Le 16 novembre 2005 à 20:12

    Si vous etes contre une ligne de train quelle quelle soit, vous etes contre le moyens le plus rationnel, le plus ecolo (ou si vous preferez, le moins anti-ecolo), et le plus populaire (ou si vous preferez « abordable », existant) pour se deplacer.
    Si on ne crée pas cette ligne, il y a deux solutions :
    - Soit ils se deplaceront par un autre moyen (forcement plus polluant, plus bruyant, plus cher, ou tout ça a la fois).
    - Soit vous on les empechera de se deplacer.
    C’est la qu’intervient ma remarque : j’indiquais simplement que les regimes qui ont cherché a limiter les deplacements de marchandises et/ou de population par le passé ont toujours été des regimes totalitaires. Je n’ai insulté personne.
    Or, pour certains ici, permettre au gens de se deplacer, c’est les aliener et les soumettre encore plus au capitalisme sauvage.
    Il faut donc le leur interdire... au nom de la liberté !
    Pathetique...
    Enfin, si le forum ne sert pas a echanger des idées, a quoi sert-il ?
    Seriez vous intolerant ?
     ;-)

  • Le 16 novembre 2005 à 18:02, par ferker

    Ne serait-ce pas mieux de proposer des articles à Rebellyon plutôt que de se répondre par forum interposé ? Ah ! Oui, au fait, les insultes, ce n’est pas notre tasse de thé, pas plus que les invectives éculées comme les comparaisons avec les nazis ou l’URSS. D’habitude, on zappe... Oui, on censure Warffff....

  • Le 16 novembre 2005 à 17:37, par luc

    Merci, et ceci n’est pas une formule de politesse
    Si j’ai dit que le TGV est incompatible avec leferroutage je devrait être vraiment très malade mais pourquoi pas.
    TGV et compatible avec le ferroutage et c’est même là une de ses particularités, il permet de transporter à grandes vitesses d’énormes quantités de marchandises.
    Je ne parlerais pas des nuisances sonores les opposants de la vallée du rhone se sont longtemps coltinés à ce problème et gerre lasse l’ont laissé choir avec quelques avantages, mais les nuisances existent, je ne parlerais pas de la gestion à flux tendus dans le mode de fonctionnemtent des entreprises, ni des délocalisations, ni de tout ce que permet ces milliers de tonnes de marchandises qui n’iront plus sur les routes car on sait bien qu’à l’heure actuelle le TGV dessert toute la France, est alimenté en electricité par le nucléaire, que la SNCF n’est pas une société privée mais au service de tous et pour tous, que les pauvres peuvent voyager gratuitement sur ces lignes sans risque d’être poursuivi par un quelconque défenseur naturel du bien public, et au miracle mais surement est ce du à ma mauvaise fois naturelle et ma paranoia bien connu, les demeuréEs italiens et italiennes de cette vallée ( voir Astérix) partagent au hasard mes idées, ou plutôt nous partageons nos différentes analyses, et c’est vrai que le grand parti écologique français n’a même pas daigné demandé aux parti homologue italien pourquoi il était contre.
    Déclaration du secrétaire national la semaine dernière.
    C’est vrai que l’homologue du PS en lombardie est pour sauf certaine petite transformation ( aidé en celà par les juges de Turin qui inculpent à tour de bras les opposants, ces juges sont le pendant du syndicat de la magistrature)
    merci de m’avoir lu jusqu’à la fin

  • Le 16 novembre 2005 à 17:12, par luc

    Je suis très heureux de la question posé
    Je suis pour les transports ferroviaires gratuits
    contre la privatisation actuelle du réseau ferré (privatisation entamé depuis des années au travers de la constitution de plusieurs entreprises autour du transport par train
    pour la suppression de la loi qui pénalise les fraudeurs comme de pas mal d’autres lois de la démocratie ( beurk) par délégation qui interdit aux débats d’exister
    Le tra_in est un des moyens de transport les moins polluants et pour sortir du nucléaire le plus sûr peut être si on se place sur cet angle là mais un problème après l’autre me direz vous avec un tant soit peu d’impatience
    Je pense avoir un peu compris un moment du débat sur le TGV lyon Turin et il semblerait qu’on ne puisse prendre un aspect sans essayer de aborder l’ensemble de la question
    nb répondre à la question qu’est ce que le capitalisme me semble être une question que je ne pensais pas trouver sur Rebellyon mais après tout pourquoi pas
    Si je comprends bien le fait de construire un train qui va couter des milliards et qui sera à 80% pour transporter des marchandises (lesquelles, dans quel direction, et pour quel intêret financier, et l’augmentation de la quantité de marchandises transportées etc) n’a peut être qu’un intêret pour les milliers de manifestants du val susa, pour les ouvriers qui en sont déjà à leur troisième grève générale, pour la centaine d’inculpés, pour les squats de turin de Milan et les divers centres sociaux et pour la FAI, l’USI, et les slai cobas mais n’est ce pas je suis peut être le seul à me tromper avec tous les autres et même si j’étais le seul j’aimerais bien que cette décision soit soumise à un débat à des débats que l’infos soit donner à tous et que ( effectivement naif ) la solidarité internationale ne soit pas un vain mot

  • Le 16 novembre 2005 à 16:44, par luc

    Je ne tiens pas à rtépondre à l’affirmation allemagne nazi où stalinien
    ou alors pourquoi ne pas dire tout simplement ce que disent les gouvernements italiens depuis des années en parlant des habitants du val susa en lutte contre ce projet« demeuréEs, débiles, paysans arriérés et autres propos allant même jusqu’à accuser la population concernée de pratiquer encore la sorcellerie »
    Pourquoi encore une fois et sans être populiste ne pas essayer pour une fois d’avoir un débat ouvert et véritable
    Pour moi un signe qui ne trompe pas c’est l’attitude de la presse et des partis politiques quelqu’ils soient depuis le début : le refus d’en parler et surtout un soutien actif et des milliards dépênsés pour la propagande ( pour cela il n’y avait qu’à être à Chambéry le 13 oct et voir la façon dont la propagande était organisé auprès des scolaires franchement si c’est cela l’écologie autant continuer à se jeter contre les murs la tête la première
    on risque d’être enfermé plus vite

  • Le 16 novembre 2005 à 16:33, par luc

    salut
    effectivement la lutte continue en italie
    Pour plusieurs raisons
    l’une me semble être qu’une information n’a toujours pas été faites sur ce chantier gigantesque et ce qu’il représente en tant qu’enjeu environementaliste et d’autre part ce qu’il démontre comme fonctionnement pour un futur avec encore plus de délocalisations plus de misère pour les populations de cette vallée et une réflexion sur les transports et leur signification dans le mode de gestion des intérets des multinationales ce que les mouvements italiens nomment la globalisation merci Il me semble uirgent d’organiser un débat

  • Le 16 novembre 2005 à 15:04, par ferker

    Je le tiens de Gérard Leras, chef de file des Verts à la région Rhône-Alpes. Il parlait des projets pour cette ligne.

  • Le 15 novembre 2005 à 23:13

    D’ou tenez vous que les infrastructures TGV sont incompatiles avec le ferroutage ?
    Les lignes du tunnel sous la manche font passer des Eurostar (qui sont des TGV) et des « shuttle » transportant des camions et/ou des bus.
    Depuis 1999, les trains de messagerie circulent la nuit entre Paris et Lyon sur la Ligne a Grande Vitesse Sud-Est.
    Les LGV sont equipées d’une signalisation particuliere que certaines locomotives non TGV ont aussi.
    Leur alimentation electrique est en 25000 volts, comme bon nombre de lignes classiques, et là aussi, la plupart du materiel fret ancien et la totalité du materiel fret récent est compatible.
    La future ligne Nimes-Barcelone fera rouler les deux.
    Qui peut le plus peut le moins, et les LGV sont ce qui se fait de mieux en terme de solidité, de charge supportée.
    Personnelement, je prefere que les deplacements de personnes ou de biens se fasse par le rail.
    L’autre solution consiste a interdire les echanges et les deplacements de population.
    Ca a deja été essayé en Allemagne nazie et en URSS.
    Ca n’a pas donné de bon resultats.
     ;-)

  • Le 15 novembre 2005 à 22:51, par ferker

    On peut aimer le train ... passionnément (!) souhaiter une liaison rapide Lyon-Turin et être contre ce TGV ...

    Le fait est que l’infrastructure nécessaire au TGV est incompatible avec le ferroutage quand une liaison rapide (1/2h de moins que le TGV) permet et le transport de voyageurs ET le ferroutage.
    Accepter le TGV revient donc, entre autres, à interdire le ferroutage sur la ligne. Est-ce bien raisonnable ?

  • Le 15 novembre 2005 à 19:24

    J’ai lu votre article très passionné.
    Excusez-moi, mais je ne comprends pas pourquoi vous êtes contre ce TGV ?
    Le train est un des moyens de transports les moins polluants, prend moins de place qu’un aéroport ou qu’une autoroute.
    C’est un moyen de transport populaire.
    Vous êtes contre le transport tout court ?
    Contre le déplacement (volontaire ;-)) des personnes ?
    Qu’est-ce le capitalisme et la lutte contre le capitalisme ont à voir là dedans ?

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