Le conseil d’administration de l’Institut d’Études Politiques s’est réuni le lundi 17 décembre. Il a adopté la motion suivante à la demande des élu-es étudiant-es :
« Nous personnels, enseignants et étudiants de l’IEP réunis en CA ce lundi 17 décembre, exprimons notre inquiétude face à la banalisation de la présence des forces de l’ordre sur les campus universitaires. Nous apportons notre soutien aux étudiant-es inculpé-es et exigeons l’arrêt des poursuites contre eux, tant au niveau judiciaire qu’universitaire. »
L’IEP, absent de la mobilisation étudiante, avec une peur bleue de toute implication "politique", se prononce malgré tout contre la politique menée par la présidence de Lyon 2 !
Comme quoi rien n’est perdu, et cette répression tous azimuts ne sert en rien la présidence. On précisera que C. Journès (président de l’Université Lyon2) lui-même siège au CA de l’IEP, ce qui accentue d’autant sa défaite. Même là, il n’a pas su expliquer et convaincre les élu-es du bien-fondé de sa politique de répression.
La dissidence s’immisce au plus profond du système répressif.
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